À compter de l’automne 2019, le baccalauréat en communication humaine et organisationnelle remplacera le baccalauréat en communication (relations humaines). Une modification majeure du programme a été approuvée lors de la dernière séance de la Commission des études.
Cette refonte découle du rapport d’autoévaluation du programme, un processus qui a duré quatre ans. «Un travail de fond a été effectué, souligne la directrice du programme, la professeure du Département de communication sociale et publique Nathalie Lafranchise. Toutes les parties prenantes ont été consultées: étudiants, professeurs et chargés de cours, diplômés et employeurs.»
Le baccalauréat en communication (relations humaines) existait depuis 1999. Une version antérieure, créée en 1990, portait le nom de baccalauréat en psychosociologie de la communication.
Identité clarifiée
Le changement d’appellation du baccalauréat n’est pas anodin. «Le nom créait beaucoup d’ambiguïté, autant pour les étudiants que pour les employeurs, affirme Nathalie Lafranchise. Nos stagiaires se faisaient souvent offrir des mandats en relations publiques ou en gestion des médias sociaux.» La confusion était amplifiée par la multitude de perspective d’emplois et par une mécompréhension de la spécificité professionnelle du programme.
Avec une identité plus claire, le baccalauréat en communication humaine et organisationnelle met donc mieux en valeur les compétences acquises. «Nos étudiants facilitent les processus de communication et les interactions entre les personnes, les groupes et les organisations, précise la directrice. Ce sont des professionnels très appréciés pour leur polyvalence, leur côté humain et leurs habiletés réflexives, professionnelles et interpersonnelles.»
Le programme offre d’excellentes perspectives professionnelles, plus de 80 % des diplômés travaillant dans leur domaine. «Les bacheliers peuvent, entre autres, contribuer à la conduite de projets de changement ou de développement organisationnel, d’intervention, d’accompagnement et de formation continue. Ils oeuvrent autant dans l’entreprise privée que publique et au sein de groupes citoyens et communautaires.»
Cursus solidifié
Tous les cours du programme ont été mis à jour pour s’harmoniser aux recherches dans le domaine et assurer un meilleur arrimage entre la théorie et la pratique. «Par exemple, un cours théorique sur les paradigmes en communication humaine sera offert à l’automne, puis un cours pratique sur ces paradigmes appliqués au milieu organisationnel suivra à l’hiver», explique Nathalie Lafranchise.
À la fin des deux premières années d’études, des ateliers de synthèse permettront aux étudiants d’intégrer les apprentissages réalisés et de se projeter vers la réalisation de leur stage, qui peut être réalisé au Québec (stage régulier) ou à l’étranger (stage international).
En plus du tronc commun de 15 cours et un stage obligatoires, les étudiants pourront choisir une dizaine de cours dans le domaine de leur choix. «Ils peuvent ainsi se créer un profil professionnel personnalisé, une force du programme que nous avons maintenue», se réjouit la professeure.
Les étudiants peuvent donc se spécialiser dans six grands domaines: intervention et accompagnement auprès des organisations; intervention et accompagnement auprès des individus et des groupes; réseaux, communautés et technologies de l’information et de la communication; communication, culture, société et diversité; conduite de projets de formation; et communication internationale et interculturelle. Les étudiants qui choisissent ce dernier profil pourront voir la concentration en communication internationale indiquée sur leur diplôme.
Admission
Le programme est offert à temps complet ou à temps partiel et est contingenté à 120 étudiants.
Il est possible de faire une demande d’admission pour le trimestre d’automne d’ici le 1er mars.