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Pleins feux sur l’international

La Faculté de communication offre deux nouveaux programmes de premier cycle. 

Par Valérie Martin

8 septembre 2017 à 16 h 09

Mis à jour le 8 septembre 2017 à 16 h 09

Dès l’hiver 2018, la Faculté de communication proposera une concentration et un programme court en communication internationale. Photo: istockphoto.com

Dès l’hiver 2018, la Faculté de communication proposera deux nouveaux programmes de premier cycle (15 crédits) en communication internationale, soit une concentration et un programme court. La première s’adresse aux étudiants déjà inscrits au baccalauréat tandis que le programme court a été pensé pour les étudiants libres désirant se perfectionner. La formation de 15 crédits (5 cours) se donnera à temps partiel.

Les objectifs de ces programmes de premier cycle, les seuls disponibles au Québec pour l’instant dans ce domaine, visent à sensibiliser les étudiants de différentes disciplines aux enjeux de la communication internationale et à les initier à ses multiples dimensions (culturelles, historiques, politiques, sociales ou symboliques). «Le Département de communication sociale et publique a développé une expertise dans ce domaine qui saura profiter aux étudiants intéressés par les questions internationales sous une perspective communicationnelle, précise la professeure Caroline Bouchard. Plusieurs étudiants manifestent un intérêt croissant pour l’international et la demande était forte pour une telle formation.»

Rappelons qu’il existe également une concentration en communication internationale et interculturelle dans le cadre de la maîtrise en communication.

Durant leur parcours, les étudiants auront à suivre le cours obligatoire Communications internationales et cultures locales qui vise, entre autres, à mieux comprendre les différences entre cultures et systèmes de communication. Quatre nouveaux cours seront créés spécifiquement pour ces programmes, soit Pratiques de communication en contexte international: simulations et interactions; Communication, diasporas et mutations identitaires; Enjeux contemporains de communication et système international; ainsi que Communication internationale et question de genre, qui permettra aux étudiants d’appréhender les phénomènes de communication en tenant compte des rapports de genre dans diverses régions du monde. «Ces cours seront offerts au cours des prochaines années. Les autres cours seront disponibles quant à eux dès l’hiver 2018», dit Caroline Bouchard. Les étudiants au baccalauréat devront avoir réussi 10 cours avant de pouvoir s’inscrire à la concentration.

Les étudiants pourront choisir un cours parmi les quatre blocs suivants: gestion/ histoire, géographie et sociologie/ droit, idées et politique/ langues et cultures. «Comme la communication internationale est un domaine d’études transversal, il est important de montrer les liens avec d’autres disciplines», souligne la professeure.

«Nous vivons dans un contexte de mondialisation, où le local et l’international sont constamment en interaction et le rôle de la communication y est très important, poursuit-elle. Cette formation en communication spécialisée est de plus en plus recherchée autant par les organisations internationales, comme les ONG, que par les organisations privées et gouvernementales.»

Le gouvernement du Québec a lancé au printemps dernier une nouvelle Politique internationale qui touchera l’ensemble des ministères et des organismes. «On investira plus de 100 millions de dollars dans le déploiement de l’action internationale afin de mettre en place des moyens d’intervention, et ces interventions passeront, entre autres, par la communication internationale», conclut la professeure.