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Quatre professeurs et trois étudiants récompensés

La Faculté des sciences décerne ses prix annuels en enseignement et en recherche.

25 mai 2017 à 10 h 05

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 22

Catherine Mounier, vice-rectrice à la Recherche et à la création, Dominic Matte, doctorant en sciences de la Terre et de l’atmosphère, Benoît Marsan, professeur au Département de chimie, Mohammad-Ali Jenabian, professeur au Département des sciences biologiques, Alexandre Gagnon, professeur au Département de chimie, Claudia Verret, professeure au Département des sciences de l’activité physique et Luc-Alain Giraldeau, doyen de la Faculté des sciences. Les doctorants Isabelle Laforest-Lapointe et Emmanuel Martin étaient absents. Photo: Denis Bernier

Plus d’une cinquantaine de personnes se sont réunies, le 24 mai, à l’occasion de la remise des prix d’excellence 2017 en enseignement et en recherche de la Faculté des sciences. Le professeur Benoît Marsan, du Département de chimie, a obtenu le Prix d’excellence en enseignement – volet carrière, alors que sa collègue Claudia Verret, du Département des sciences de l’activité physique, a reçu le Prix d’excellence en enseignement – volet relève. Les professeurs Mohammad-Ali Jenabian, du Département des sciences biologiques, et Alexandre Gagnon, du Département de chimie, ont obtenu le Prix de la recherche – Relève, tandis que les doctorants Isabelle Laforest-Lapointe (biologie), Emmanuel Martin (biochimie) et Dominic Matte (sciences de la Terre et de l’atmosphère) ont reçu le Prix de la recherche – Meilleure publication étudiante.

«L’UQAM est fière de vous compter dans ses rangs. Vos réalisations nous font du bien. Elles nous rappellent que l’UQAM regorge de talents, de chercheurs et d’enseignants dédiés à la réussite étudiante et à l’avancement du savoir, de gens qui ont tous les atouts pour permettre à l’Université de rayonner tant à l’échelle locale qu’internationale», a souligné Catherine Mounier, vice-rectrice à la Recherche et à la création.

Prix d’excellence en enseignement – Carrière

Luc-Alain Giraldeau, doyen, Benoît Marsan, et Normand Séguin, vice-doyen aux études.Photo: Denis Bernier

Professeur au Département de chimie depuis 1987, Benoît Marsan se spécialise dans l’électrochimie et plus particulièrement dans la conception de piles solaires. Il est un chercheur reconnu tant dans le monde scientifique que dans l’arène industrielle avec 27 demandes de brevet à son actif. «Excellent pédagogue, Benoît offre des cours constamment actualisés comportant de nombreux aspects pratiques. Il cherche à développer chez ses étudiants la rigueur scientifique, l’esprit critique, la capacité d’innovation et le travail d’équipe. Les étudiants soulignent qu’il est un excellent communicateur et vulgarisateur scientifique. En plus d’être dynamique, dévoué et accessible, les étudiants notent sa grande préoccupation envers leur réussite», a souligné Normand Séguin, vice-doyen aux études à la Faculté des sciences.

Le professeur Marsan, qui donne un cours ouvert à tous sur la chimie du vin depuis l’automne 2016, avait sélectionné pour l’occasion un mousseux, un vin blanc et un vin rouge, qu’il présentait aux personnes intéressées après la cérémonie.

Prix d’excellence en enseignement – Relève

Luc-Alain Giraldeau, doyen, Claudia Verret, et Normand Séguin, vice-doyen aux études.Photo: Denis Bernier

Claudia Verret a été embauchée au Département des sciences de l’activité physique en 2011. Elle dédie son enseignement aux futurs enseignants du primaire et du secondaire en portant une attention particulière aux défis que représenteront pour eux l’enseignement en éducation physique auprès d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage, des difficultés de comportement ou en situation de handicap. «Ses qualités de pédagogue et de communicatrice ont été soulignées à maintes reprises par ses étudiants lors de l’évaluation de ses cours. Ces derniers notent également son humilité, sa disponibilité, son sens de l’équité ainsi que l’intérêt réel que Claudia porte à leur réussite», a souligné Normand Séguin.

Prix de la recherche – Relève

Luc-Alain Giraldeau, doyen, Mohammad-Ali Jenabian, Alexandre Gagnon et Enrico Torlaschi, vice-doyen à la recherche.Photo: Denis Bernier

Ce prix souligne l’importante productivité scientifique de Mohammad-Ali Jenabian et d’Alexandre Gagnon, leur engagement dans l’encadrement d’étudiants de cycles supérieurs, de même que leur apport à leur domaine respectif. Il a été remis aux récipiendaires par le professeur Enrico Torlaschi, vice-doyen à la recherche à la Faculté des sciences.

Professeur au Département des sciences biologiques depuis 2014, Mohammad-Ali Jenabian compte de nombreuses années d’expérience en immunologie virale au sein d’équipes de recherche internationalement reconnues. «Ses travaux ont permis, notamment, d’obtenir des résultats probants dans l’immunorégulation chez les patients infectés par le VIH. De plus, il vient de mettre en place, pour une première fois au Canada, une expertise sur l’immunité mucosale pulmonaire contre le VIH. Grace à ces expertises uniques, il vient d’être invité à joindre le consortium canadien de recherche sur la guérison du VIH (CanCURE)», souligne Jean-François Giroux, directeur du Département des sciences biologiques.

Professeur au Département de chimie depuis 2011, Alexandre Gagnon est un spécialiste en chimie organique, organométallique et médicinale. «Il a réussi en quelques années à établir un laboratoire de calibre mondial sur deux fronts importants de la recherche en chimie organique: le développement de nouvelles réactions chimiques catalysées par des métaux de transition et leur application à la synthèse de composés médicinaux ayant des applications en épigénétique», fait valoir Isabelle Marcotte, directrice du Département de chimie. Les travaux du professeur Gagnon portent notamment sur la recherche de traitements pour le cancer.

Meilleures publications étudiantes

Doctorante en biologie, Isabelle Laforest-Lapointe a été récompensée pour l’article intitulé «Host Species Identity, Site Location and Time Drive Temperate Tree Phyllosphere Bacterial Community Structure», publié dans la revue Microbiome en juin 2016. La jeune chercheuse y présente la première exploration simultanée des multiples déterminants du microbiome des arbres, lequel varie non seulement en fonction de l’identité de l’espèce, mais également selon la location géographique et le moment d’échantillonnage. «Cette recherche pionnière est d’un grand intérêt pour la communauté scientifique en raison de son aspect méthodologique innovateur – alliant écologie, analyses génétiques et travail bio-statistique complexe – et de son approche plurielle dans l’étude de l’écologie microbienne», souligne le professeur Steven Kembel, qui assure la codirection de la doctorante avec son collègue Christian Messier. Un autre article signé par Isabelle Laforest-Lapointe a été publié cette semaine dans la revue Nature.

Emmanuel Martin a soutenu sa thèse en biochimie en septembre dernier. L’article pour lequel il a obtenu un prix de la recherche s’intitule «Rac1/RhoA antagonism defines cell-to-cell heterogeneity during epidermal morphogenesis in nematodes», publié en novembre dernier dans The Journal of Cell Biology. Le jeune chercheur a développé une nouvelle approche de microscopie confocale (technique ayant pour but de de réaliser des images de très faibles profondeurs de champ, appelées coupes optiques ) à quatre dimensions pour étudier les mécanismes permettant aux cellules de la peau du ver C. elegans de changer de forme au cours du développement embryonnaire.  «Cette publication constitue une contribution majeure pour la science, car elle utilise des approches innovantes permettant d’étudier la déformation de chacune des cellules du tissu plutôt que de considérer le tissu dans son ensemble, explique sa directrice, Sarah Jenna. Cette approche lui a permis de démontrer que les cellules d’un même tissu peuvent utiliser alternativement deux mécanismes pouvant tous deux guider la déformation cellulaire, créant ainsi une hétérogénéité moléculaire au sein du tissu. Cette hétérogénéité  permettrait aux embryons de s’adapter aux modifications de l’environnement.»

Doctorant en sciences de la Terre et de l’atmosphère, Dominic Matte est récompensé pour l’article intitulé «Comparison between high-resolution climate simulations using single- and double-nesting approaches within the Big-Brother experimental protocol», publié dans Climate Dynamics en décembre dernier. «Dominic a obtenu dans la dernière année plusieurs résultats novateurs qui seront estimés à leur juste valeur par la communauté de modélisation régionale du climat quand ils seront mieux connus, déclare le professeur René Laprise, qui l’a dirigé au doctorat. Les résultats de ses travaux permettront aux spécialistes de modélisation régionale du climat de choisir la taille de leur domaine de calcul sur une base objective plutôt que subjective comme c’est le cas depuis près de trois décennies.»