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Danse en relief

Le court métrage de danse CODA remporte un prix.

19 janvier 2016 à 16 h 01

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 24

Image tirée du film CodaPhoto:LARTech

La version 3D stéréoscopique (images en relief) du film CODA: le final du Sacre du printemps réalisé par Denis Poulin et Martine Époque, professeurs associés au Département de danse, a remporté un prix, le 17 décembre dernier, dans la catégorie 3D Entertainment, au Festival international 3D Stéréo média qui s’est déroulé à Liège, en Belgique. Les prix 3D ont été décernés pour la première fois par la 3D Guild, un organisme sans but lucratif réunissant des professionnels du domaine.

CODA est un court métrage de près de 11 minutes de «danse sans corps», basé sur la capture du mouvement. «Le corps du danseur est délaissé au profit du mouvement traité sous forme de particules, explique Denis Poulin. Les points lumineux qui tournoient sur la musique du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky suggèrent la forme d’un danseur se déplaçant tantôt sur une banquise, tantôt dans une forêt en flammes.»

Durant le festival, la compagnie belge Barco a procédé à une présentation d’extraits de CODA avec un projecteur stéréoscopique laser de 60 000 lumens pour en tester le rendement avec des images de particules dansantes. La projection s’est déroulée dans le cadre d’une conférence professionnelle réunissant une cinquantaine de professionnels spécialistes de la stéréoscopie de l’image, de l’ambiophonie et de la réalité virtuelle.

Coproduit par le LARTech et l’Office national du film du Canada en collaboration avec la compagnie Fake Studio, CODA : le final du Sacre du printemps a bénéficié de subventions de recherche-création du CRSH et du FRQSC, d’une subvention aux équipements de MoCap de l’antenne UQAM d’Hexagram et de dons de particuliers par l’intermédiaire du site Indiegogo. L’infochorégraphie a été créée par Martine Époque et Pierre-Luc Boily. Réalisée chez Fake Studio, la stéréoscopie, sous la direction de Marc Côté, a été produite par Maxime Lepage et parachevée par Alain Baril. Sous la direction chorégraphique de Martine Époque et de Frédérick Gravel, les interprètes ayant servi à la capture du mouvement pour faire danser les particules les incarnant à l’écran sont Brianna Lombardo, Robert Meilleur, Frédérick Gravel et Séverine Lombardo.