Les étudiantes Julie Reinling et Isabelle Mayer-Jouanjean figurent parmi les quatre lauréats 2016 du Concours de vulgarisation de la recherche organisé par l’Acfas. Elles ont reçu un prix à l’occasion des Journées de la relève en recherche qui se sont déroulées les 22 et 23 septembre à l’Université de Montréal.
Depuis 1993, le Concours de vulgarisation de la recherche invite les étudiants chercheurs à communiquer leurs travaux – texte écrit accompagné d’images ou non, bande dessinée, reportage audio ou vidéo – à un large public. Tous les domaines de la recherche sont les bienvenus.
Julie Reinling
Étudiante à la maîtrise en biologie, Julie Reinling travaille à un projet en écotoxicologie. Ses recherches portent sur la contamination du grand brochet par les retardateurs de flamme. Ces composés chimiques utilisés pour rendre moins inflammables certains produits d’utilisation courante sont présents dans les eaux du Saint-Laurent. Chaque jour, la station d’épuration de Montréal rejette 2,5 millions de m3 d’eau dans le fleuve. Mais cette eau n’est que partiellement traitée et de nombreuses substances polluantes subsistent. Ce cocktail toxique est «fréquenté» par une multitude d’organismes aquatiques, dont le brochet, lequel joue un rôle majeur dans l’écosystème du fleuve.
Isabelle Mayer-Jouanjean
Quelque 10% du territoire québécois est recouvert d’eau. C’est une ressource vitale, capricieuse et parfois dangereuse. Avec les changements climatiques, l’alternance entre les périodes d’inondation et de sécheresse
va s’intensifier. Face à cette situation, il faut de nouveaux outils de prévision des risques. C’est ce à quoi contribue Isabelle Mayer-Jouanjean, historienne des risques et chercheuse postdoctorale à la Chaire de relations publiques et communication marketing. Elle a travaillé à l’île de La Réunion au développement d’une base de données historiques des inondations. Forte de cette expérience, elle a monté un projet similaire au Québec, en collaboration avec Nathalie Bleau et le Consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques (Ouranos).