Paul May (Ph.D. science politique, 2013) a obtenu la bourse postdoctorale William Lyon Mackenzie King, remise par le Weatherhead Center for International Affairs de l’Université Harvard, aux États-Unis. En plus d’y poursuivre ses recherches, il enseignera pendant un an les politiques publiques relatives à l’immigration et à l’intégration en Europe et en Amérique du Nord.
Le jeune chercheur avait remporté, en 2015, le prix Vincent-Lemieux de l’Association canadienne de science politique, décerné à la meilleure thèse de doctorat en science politique au Canada au cours des deux dernières années. C’était la première fois que ce prix était attribué à une thèse produite dans une université québécoise. La thèse, intitulée Droits individuels et redéfinition de la laïcité: le cas des tribunaux d’arbitrage religieux en Ontario, s’inscrivait dans une démarche à la fois philosophique et sociologique. Réalisée sous la direction des professeurs Alain-G. Gagnon, du Département de science politique, et Nilüfer Göle, de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, à Paris, elle proposait une réflexion sur la manière de concilier les principes de la laïcité et la reconnaissance du pluralisme religieux.
Ces dernières années, Paul May a travaillé au sein de la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes, dont le titulaire est le professeur Alain-G. Gagnon. En 2014, il avait également remporté le prix d’excellence de la Faculté de science politique et de droit pour la meilleure thèse.