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Un Ivoiro-Malien à Montréal

Après une maîtrise en sciences de la Terre, l’étudiant ambassadeur Setigui Keita entame son doctorat.

Par Jean-François Ducharme

17 décembre 2015 à 11 h 12

Mis à jour le 17 décembre 2015 à 11 h 12

Série «Les étudiants ambassadeurs». 
Chaque mois, un membre du groupe des étudiants ambassadeurs de l’UQAM raconte son expérience universitaire.

Setigui Keita devant le Complexe des sciences Pierre-Dansereau.Photo: Nathalie St-Pierre

Dans le cadre de sa thèse de doctorat, Setigui Keita s’intéresse aux polluants que l’on trouve en Arctique, un sujet qui le transporte bien loin des deux pays où il a grandi, le Mali et la Côte d’Ivoire. «L’Arctique est une région très vulnérable aux changements climatiques, et le Canada en subit les conséquences», dit le diplômé de la maîtrise en sciences de la Terre qui étudie à l’UQAM depuis quatre ans et a commencé un doctorat.

«Ma décision de poursuivre des études doctorales a grandement été influencée par les professeurs du Département, ajoute-t-il. Je pense, entre autres, à mon directeur au doctorat, Éric Girard, spécialiste du climat arctique, et à René Laprise, lauréat d’un prix Nobel de la paix en 2007 pour son rôle au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat».

Setigui apprécie la localisation de son campus, situé au cœur du Quartier des spectacles. «Les festivals plus connus – Jazz, Juste pour rire, Montréal en lumière – sont bien, mais mon préféré est le Festival Nuits d’Afrique, qui me permet de retrouver l’ambiance des pays où j’ai grandi. Montréal est une ville très accueillante, avec des cultures riches et diversifiées.»

Lauréat de la bourse d’excellence de la Faculté des sciences en 2014, Setigui Keita a aussi siégé à différents comités au sein de son programme et a obtenu des contrats en tant qu’auxiliaire d’enseignement.