La Faculté de science politique et de droit, qui réunit les départements des sciences juridiques et de science politique, a accueilli récemment quatre nouvelles recrues qui s’ajoutent à son corps professoral fort de plus de 70 membres.
Détenteur d’un doctorat en études politiques de l’Université Queen’s, Justin Massie (Département de science politique) s’intéresse à la politique étrangère et de défense du Canada, à la politique internationale du Québec, à la sécurité transatlantique et à la gestion des conflits internationaux. Directeur de recherche au Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (CIRRICQ), à l’École nationale d’administration publique, il est aussi membre du réseau francophone de recherche sur les opérations de paix (ROP), à l’Université de Montréal, et chercheur au Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ).
Nora Nagels (Département de science politique) a fait ses études de doctorat à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), à Genève, en Suisse. Sa recherche doctorale s’intitulait «Genre et politiques de lutte contre la pauvreté au Pérou et en Bolivie: quels enjeux de citoyenneté?». Son plus récent stage postdoctoral portait sur les rapports sociaux de sexe propres à la diffusion d’un modèle de développement post néolibéral en Amérique latine. Ses domaines d’expertise concernent notamment le développement et la coopération internationale, les études de genre et l’Amérique latine.
Le professeur Xavier Lafrance (Département de science politique) a obtenu son doctorat au Département de science politique de l’université York, à Toronto. Sa thèse portait sur la transition au capitalisme en France, au 19e siècle, et sur la formation de la classe des travailleurs français. Ses recherches s’inscrivent dans les champs de la sociologie historique et de la politique comparée. Il mène actuellement des travaux de recherche sur les acteurs politiques et sociaux et sur la restructuration de l’État à l’ère du néo-libéralisme.
Membre du Barreau du Québec depuis 2008, Dominique Bernier (Département des sciences juridiques) termine actuellement son doctorat en droit à l’Université d’Ottawa. Ses études doctorales concernent les pratiques judiciaires de contrôle et les stratégies d’intervention sociale auprès des consommateurs de drogues et d’alcool. En plus de ses différents intérêts de recherche (droit pénal, garanties juridiques et réparations, procédure pénale), la professeure a collaboré avec différents groupes communautaires qui interviennent auprès des jeunes de la rue, en santé mentale et dans la défense des droits.
Lucie Lamarche (Département des sciences juridiques) n’est pas une figure nouvelle à l’UQAM. Professeure au Département des sciences juridiques de 1983 à 2006, elle est de retour à l’Université depuis 2013, après avoir enseigné à l’Université d’Ottawa où elle a été titulaire de la Chaire Gordon F. Henderson en droit de la personne et directrice du Centre de recherche et d’enseignement sur les droits de la personne. Détentrice d’un doctorat en droit international public de l’Université libre de Bruxelles (1994), elle est membre de la Société royale du Canada. La professeure est une spécialiste des questions liées au droit social et au droit du travail national et international, plus particulièrement dans le domaine du droit international et des droits économiques et sociaux de la personne, dont le droit de la sécurité sociale. Elle est membre du Centre de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté de l’UQAM.
La Faculté de science politique et de droit compte un professeur invité en la personne d’Alejandro Lorite Escorihuela (Département des sciences juridiques), qui a été professeur de droit international à l’Université américaine du Caire, en Égypte, à la Tuft University et à la Brandeis University, aux États-Unis, ainsi qu’à l’Institut d’études politiques de Paris. Il avait étudié auparavant à l’Université de Genève, au Graduate Institute of International Studies, à Genève, et à la Harvard Law School. Ses domaines d’expertise concernent le droit international public et la mondialisation, le droit international et les théories des droits humains ainsi que le système africain des droits humains et des peuples.