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Lucie Sauvé, docteure honorifique

L’Université Veracruzana, au Mexique, l’honore pour sa contribution sociale.

13 mars 2015 à 14 h 03

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 14

La professeure Lucie Sauvé (à droite) a reçu un doctorat honorifique de l’Université Veracruzana, au Mexique.

Professeure au département de didactique et directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE), Lucie Sauvé a reçu, le 8 mars dernier, un doctorat honoris causa de l’Université Veracruzana, au Mexique, dont l’un des axes majeurs de développement est l’éducation relative à l’environnement. C’est à l’unanimité que le Conseil général de l’université lui a accordé ce titre, en soulignant la richesse de son parcours académique et l’importance de sa contribution sociale.

Membre de l’Institut des sciences de l’environnement et de l’Institut Santé et Société de l’UQAM, Lucie Sauvé est chercheuse associée au réseau Dialog sur les questions autochtones. Elle dirige la revue internationale Éducation relative à l’environnement – Regards, Recherches, Réflexions et le comité scientifique du Réseau international francophone de recherche en éducation relative à l’environnement (RefERE) et est responsable du Programme court de 2e cycle en éducation relative à l’environnement. Ses domaines de spécialisation concernent l’éducation relative à la santé environnementale, l’éducation scientifique, l’éducation à l’écodéveloppement, les enjeux de la formation des éducateurs et de la participation communautaire en matière d’environnement. En 2009, la professeure a coordonné et co-présidé le 5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement et a reçu le prix Reconnaissance de l’Association des doyens et directeurs pour l’enseignement et la recherche en éducation au Québec (ADEREQ)  

Depuis 15 ans, Lucie Sauvé a dirigé d’importants projets de coopération internationale en Amérique latine, en particulier le projet en cours intitulé «Écodéveloppement communautaire et santé environnementale en Bolivie». Celui-ci vise le renforcement des universités partenaires de l’Amazonie bolivienne en matière de formation et de recherche sur les questions de participation populaire, d’équité socio-écologique, de sécurité et de souveraineté alimentaire. C’est surtout à travers les projets majeurs de coopération interuniversitaire qu’elle a dirigés en Amérique latine que Lucie Sauvé a développé de nombreuses collaborations et qu’elle a pu élargir son champ de recherche et enrichir sa compréhension des réalités vécues par les populations de ces régions.

Selon Edgar González-Gaudiano, directeur de l’Instituto de investigaciónes en educación, au Mexique, Lucie Sauvé est l’une des grandes figures du champ de l’éducation relative à l’environnement au niveau mondial. «Elle se distingue par la cohérence de ses travaux académiques et de son engagement écosocial, a-t-il déclaré. Elle a non seulement contribué à structurer le champ théorique et pratique de l’éducation relative à l’environnement et inspiré la recherche et la formation, notamment en Amérique latine, mais elle a aussi mis en évidence la dimension politique de l’action éducative dans ce domaine ainsi que l’importance de l’engagement citoyen et du milieu académique. Ses œuvres constituent des lectures obligatoires dans les programmes de formation en éducation relative à l’environnement.»

L’hommage rendu à Lucie Sauvé par l’Université Veracruzana, l’une des plus importantes du Mexique avec ses 70 000 étudiants, devrait contribuer à renforcer les liens de celle-ci avec l’UQAM en matière de formation et de recherche, en particulier entre le Centr’ERE et l’Institut des sciences de l’environnement.