André LeBlanc et Xavier Deschênes-Philion sont les récipiendaires 2015 de la Médaille académique du Gouverneur général. Cette récompense est remise aux étudiants qui ont obtenu la meilleure moyenne au terme de leurs études universitaires.
Diplômé du doctorat en chimie, André LeBlanc a obtenu une moyenne cumulative de 4.3/4.3 pour sa scolarité et a reçu à l’unanimité la mention «excellent» des membres du jury pour sa thèse intitulée «Développement de méthodes analytiques pour l’identification et la caractérisation de métabolites réactifs et leurs adduits protéiques par spectrométrie de masse», déposée en mars 2015. Sous la direction de la professeure Lekha Sleno, du Département de chimie, sa thèse présente de nouvelles méthodes permettant de mieux étudier la relation entre la structure chimique de certains médicaments et leurs effets secondaires indésirables et imprévisibles tout en misant sur de nouvelles techniques analytiques de fine pointe basées sur la spectrométrie de masse. Cet appareil permet d’étudier les réactions et les transformations que subissent les médicaments dans des milieux biologiques. «Les médicaments sont métabolisés par le corps humain dans le but de favoriser leur élimination et d’inactiver leurs composés actifs. Ces réactions métaboliques génèrent parfois des espèces réactives qui peuvent engendrer des effets toxiques sous forme d’effets secondaires», explique André LeBlanc, qui a reçu le prix Michel Bertrand 2014, décerné à un étudiant québécois ayant fait une contribution exceptionnelle à la compréhension fondamentale ou à la pratique de la spectrométrie de masse.
Diplômé de la maîtrise en science politique, Xavier Deschênes-Philion a obtenu une moyenne cumulative de 4.3/4.3 pour sa scolarité et a reçu à l’unanimité la mention «excellent» des membres du jury pour son mémoire de maîtrise intitulé «Enjeux sociopolitiques du développement des smart grids au Québec: Visions divergentes et contestations», déposé en août 2014. L’étude de cas exploratoire analyse le développement des réseaux d’électricité intelligents (ou smart grids) au Québec depuis 2004 afin d’identifier le modèle de développement priorisé. «Je me suis intéressé à la mise à l’agenda politique du développement des smart grids au Québec et aux défis économiques, environnementaux et sociaux que cela soulève», dit Xavier Deschênes-Philion à propos de son mémoire réalisé sous la direction de la professeure Maya Jegen, du Département de science politique. Xavier Deschênes-Philion poursuit actuellement un doctorat en science politique à l’Université de la Colombie-Britannique sur les enjeux entourant les politiques de l’énergie et de l’environnement.
Récipiendaires de nombreuses bourses d’excellence, les deux chercheurs ont à leur actif plusieurs contributions scientifiques à titre de premier auteur et des participations à des conférences.