Le 12 juin prochain, dans le cadre du Festival Danse Canada, le Centre national des arts d’Ottawa présentera en première mondiale Paradoxe Mélodie, la nouvelle œuvre chorégraphique de Danièle Desnoyers, professeure au Département de danse.
Dans cet opus conçu pour 10 danseurs et une musicienne, la chorégraphe provoque une rencontre choc entre l’univers sonore de la harpiste Éveline Grégoire-Rousseau et la musique électroacoustique du compositeur Nicolas Bernier. Au moyen de jeux de contrastes énergétiques et sémantiques, de tensions entre esthétiques hétéroclites, les danseurs de Paradoxe Mélodie offrent de multiples variations sur notre rapport à la beauté.
Figure majeure de la danse contemporaine québécoise, Danièle Desnoyers a signé depuis 1989 une quinzaine d’œuvres pour sa compagnie Le Carré des Lombes, basée à Montréal. Elle se distingue par l’art de faire converger danse, arts visuels et musique. Dès les années 1990, la chorégraphe s’impose sur les scènes canadienne et internationale avec des œuvres intimistes et mystérieuses comme Du souffle de sa tourmente, j’ai vu, puis, avec des dispositifs scéniques dont l’environnement sonore influence le langage des corps.
Son travail a été soutenu par plusieurs partenaires dont l’Agora de la danse à Montréal, le Centre national des Arts du Canada, le Festival TransAmériques, le Musée d’art contemporain de Montréal, les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le Baryshnikov Arts Center de New York et TanzWerkstratt de Berlin.
L’équipe de création du spectacle Paradoxe Mélodie compte aussi Marc Parent à la conception des éclairages, Denis Lavoie aux costumes et Angelo Barsetti à la conception des maquillages et des coiffures.