
Une trentaine de responsables universitaires de haut niveau provenant du Brésil, du Costa Rica, de la Colombie, de Porto Rico et de la République dominicaine étaient de passage à l’UQAM, le 18 février dernier, dans le cadre d’un stage de formation organisé par l’Institut de gestion et de leadership universitaires (IGLU) et l’Organisation universitaire interaméricaine (OUI). Ce stage fait partie du cours IGLU 2013-2014 qui vise à accroître la qualité de l’enseignement supérieur par l’amélioration de la gestion universitaire. Le cours compte 155 participants, dont 54 % de femmes, provenant de 70 institutions de 16 pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
Créée en 1979, l’OUI, une association québécoise à but non lucratif, soutient la collaboration et les échanges entre les institutions d’enseignement supérieur dans les Amériques. En 1983, elle a fondé l’IGLU, dont le rôle est d’appuyer les établissements dans l’organisation d’activités de formation en matière de gestion académique, stratégique et administrative, tout en favorisant la mobilité des dirigeants universitaires.
Un portrait de l’UQAM
La journée de formation a débuté par un discours du recteur, Robert Proulx. Celui-ci a parlé des caractéristiques de l’UQAM, de sa mission d’accessibilité, de ses liens avec les autres établissements du réseau de l’Université du Québec et de sa vision de l’internationalisation fondée sur la collaboration entre les universités, plutôt que sur la compétition.
Pierre Doray, professeur au Département de sociologie et directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST), a décrit le développement de l’enseignement supérieur au Québec et au Canada, d’hier à aujourd’hui. Puis, Anne Latendresse, professeure au Département de géographie et directrice du Centre d’études et de recherches sur le Brésil (CERB), a présenté les échanges établis entre l’UQAM et les universités brésiliennes.
En après-midi, Sylvain St-Amand, directeur du Service des relations internationales, a donné une vue d’ensemble des activités de l’UQAM en matière d’internationalisation: programmes d’étude, mobilité étudiante, échange de professeurs. Dolores Otero, directrice du Centre des services d’accueil et de soutien socioéconomique des Services à la vie étudiante, a expliqué la façon dont l’UQAM s’y prenait pour intégrer les étudiants étrangers. Puis, Dorval Brunelle, professeur au Département de sociologie et directeur de l’Institut d’études internationales de Montréal, a souligné les contributions des instituts et centres de recherche à vocation internationale à l’internationalisation de l’UQAM, tant au chapitre de l’enseignement que de la recherche.
Enfin, Juan Luis Klein, professeur au Département de géographie et directeur du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), ainsi que Sylvie de Grosbois, directrice du Service aux collectivités, ont insisté sur les multiples liens entre l’UQAM et les diverses organisations de la société civile. Ils ont brossé un portrait des pratiques qi s’inscrivent dans ce cadre et de leurs retombées en matière de mobilisation des connaissances.
Les dirigeants universitaires latino-américains doivent également participer à des conférences et à des ateliers à l’Université de Montréal, à l’Université Concordia et à l’École de technologie supérieure.