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À la défense de Radio-Canada

Les finissants du baccalauréat en télévision expriment leur inquiétude quant à l’avenir du télédiffuseur public.

7 mai 2014 à 14 h 05

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Étudiants du baccalauréat en télévision. Photo: Nathalie St-Pierre.

Les 27 étudiants de troisième année inscrits au baccalauréat en télévision de l’UQAM, le seul du genre au Québec, ont publié une lettre adressée au gouvernement fédéral et aux dirigeants de CBC/Radio-Canada dans laquelle ils expriment leur attachement au télédiffuseur public et leur inquiétude pour son avenir à la suite de l’annonce de  nouvelles compressions budgétaires.

«Dans un an, nous nous retrouverons sur le marché du travail à essayer de gagner notre vie dans un domaine qui nous passionne, celui de la télévision, mais qui nous effraie plus que jamais», écrivent les étudiants. Ceux-ci se présentent comme faisant partie d’une relève capable d’apporter un souffle nouveau et qui rêve de laisser sa marque dans un univers en mutation.  

Depuis 2009, Radio-Canada a subi des «pressions financières» de 520 millions de dollars avec comme conséquence la perte de 2 017 postes à temps plein, a rappelé Hubert Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada,  lors d’une allocution présentée lundi dernier devant le Cercle canadien de Montréal. Cette année, les subventions fédérales passent à 29 dollars par habitant, alors que la moyenne occidentale se situe autour de 82 dollars. En 20 ans, en tenant compte de l’inflation, les crédits parlementaires ont en fait diminué de 40 % tandis que les avantages indirects consentis aux diffuseurs privés augmentaient de 60 % et plus. «Cela ne peut plus durer», a déclaré Hubert Lacroix.

On peut lire la lettre des étudiants en télévision en cliquant ici.