Série «Titres d’ici»
Une tranche de vie de l’UQAM
À la fin de 2006, en raison de projets immobiliers mal établis au plan financier et économique, l’UQAM s’est trouvée plongée dans une crise financière très grave qui, un temps, a fait planer des menaces sur sa survie même et qui a perturbé son devenir. Ancien recteur de l’UQAM de 1986 à 1996, Claude Corbo a entamé, en janvier 2008, un nouveau mandat à ce poste dans cette situation de crise. Dans un ouvrage intitulé L’UQAM restaurée, l’ancien recteur documente, par des textes et des interventions, comment la crise financière a été dénouée et comment l’UQAM a pu reprendre son développement. Le livre regroupe des documents écrits par Claude Corbo, même si, dans certains cas, ils sont signés collectivement par les membres de la direction de l’Université, qui ont veillé à leur apporter des améliorations de substance ou de forme. Selon l’ancien recteur, l’expérience de l’UQAM, dans ses bons jours comme dans ses jours difficiles, mérite d’être connue et comprise. «Ce livre, il est essentiel de le dire, propose donc des matériaux, un témoignage, des documents, qui pourront, je l’espère, servir, avec beaucoup d’autres, à écrire l’histoire de l’UQAM pour la période 2007-2012», écrit Claude Corbo. Paru chez Del Busso Éditeur.
Comprendre l’Inde
L’Inde impressionne et envoûte depuis toujours. Résolument entré dans la modernité, ce pays est désormais considéré comme l’une des puissances émergentes du XXIe siècle. La complexité de la société indienne et de ses castes peut toutefois constituer un défi pour quiconque désire voyager en Inde. Que l’on planifie un séjour à but commercial, touristique ou culturel, le petit guide de voyage intitulé Comprendre l’Inde est un incontournable pour mieux comprendre les us et coutumes du pays, nouer des relations avec sa population et découvrir l’art de vivre à l’indienne. Rédigé par Mathieu Boisvert, professeur au Département de sciences des religions et fondateur du Centre d’études et de recherche sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora, l’ouvrage, qui se divise en quatre sections, présente un survol des grands moments de l’histoire de la civilisation indienne, aborde différents aspects de la vie au quotidien (santé, sexualité, éducation, etc.) et en société (fêtes, festivals, classes et castes, etc.), tout en s’attardant aux règles de l’étiquette à respecter lors de rencontres, d’invitations ou d’événements spéciaux afin d’éviter les faux pas. Le dernier chapitre dresse un portrait politique et économique et fournit de précieux conseils pour ceux qui désirent faire des affaires en Inde. Paru aux éditions Ulysse.
Formes urbaines montréalaises
À partir des points de vue combinés de l’histoire de l’art, de la sémiologie, des études en communication et de la sociologie, l’ouvrage collectif Formes urbaines, publié sous la direction des professeurs Annie Gérin (histoire de l’art) Anouk Bélanger (communication sociale et publique) et Will Straw, de l’Université McGill, s’intéresse aux formes matérielles et sociales constituant la vie urbaine en général, et en particulier celle de Montréal. Ciblant 14 études de cas – notamment l’art public, les paysages et le mobilier urbains, l’affichage sauvage, les jardins de ville, les terrains vagues, les salles de spectacles, les kiosques à journaux –, le livre propose une interprétation nouvelle, «médiale», d’une culture proprement montréalaise. Le terme «médialité», emprunté au théoricien des médias allemand Friedrich Kittler, désigne ici les façons complexes par lesquelles les formes matérielles et sociales de la vie urbaine font partie de l’élaboration, du stockage et de la transmission de l’expression culturelle. «La médialité de Montréal, écrivent les trois professeurs dans l’introduction de l’ouvrage, englobe des oeuvres et des manifestations artistiques, des structures architecturales, des points de passage, des lieux culturels et des formes temporaires ou éphémères qui sont rarement envisagés à titre de médias.» Paru aux éditions Esse.
Le bon plan de match
Une fissure majeure dans la structure du pont Champlain, le lancement d’une nouvelle marque de yogourt ou une catastrophe dramatique comme celle de Lac-Mégantic. En mode gestion de crise ou positionnement de produit, l’efficacité des communications est déterminante. Quel est l’objectif visé? Quoi dire exactement? Comment atteindre le public-cible? Utiliser la pub ou les médias sociaux? Professeur au Département de communication sociale et publique et titulaire de la Chaire de relations publiques et communication marketing, Bernard Motulsky répond à toutes ces questions et à bien d’autres dans l’ouvrage Comment gérer efficacement ses communications. Comme il le fait régulièrement dans les médias, il examine certains cas marquants pour mettre à jour les stratégies de communications employées. «Il existe une façon bien particulière d’analyser et de comprendre ce qui amène une entreprise, une organisation ou un individu à communiquer plus ou moins bien, écrit-il. Le plus instructif étant de constater que, souvent, on n’aime pas son message. La communication ne dépend pas de ses capacités à s’exprimer – il est toujours possible de trouver de l’aide pour mieux formuler ses propos –, mais de sa faculté à savoir pourquoi on communique.» L’important, souligne l’auteur, est de déployer le bon plan de match. Publié aux Éditions Transcontinental.
Santé mentale et société
La preuve des liens entre santé mentale et société n’est plus à faire. Sur les réseaux sociaux ou dans les médias, par exemple, d’aucuns racontent leur trouble anxieux, leur dépendance sexuelle ou leur passion pour le jeu. «La santé mentale devient un sujet d’intérêt public dans la mesure où chacun peut se voir, pour un temps ou de manière définitive, revêtir les habits de celui que l’on appelait autrefois le “fou”», écrivent les professeurs Marie-Chantal Doucet, de l’École de travail social de l’UQAM, et Nicolas Moreau, de l’Université d’Ottawa. Dans l’ouvrage qu’ils ont dirigé, intitulé Penser les liens entre santé mentale et société. Les voies de la recherche en sciences sociales, plusieurs chercheurs analysent cette socialisation de la santé mentale dans toute sa complexité. L’intérêt actuel pour le champ de la santé mentale et les récents développements psychiatriques se sont-ils accompagnés d’une transformation des liens entre santé mentale et société? Quels sont les enjeux – disciplinaires, culturels, temporels, etc. – qui découlent de ces liens? L’ouvrage, qui se divise en quatre principaux thèmes – l’épreuve, les nouvelles représentations sociales de la folie, l’identité et les théories, les savoirs cliniques –, tente de répondre à ces questions et montre toute la fécondité de la santé mentale comme phénomène social et culturel. Publié aux Presses de l’Université du Québec.
Comprendre la politique québécoise et canadienne
Le manuel La politique québécoise et canadienne: une approche pluraliste, qui s’adresse principalement aux étudiants en science politique, dresse un vaste panorama de la vie politique québécoise et canadienne. Sous la direction d’Alain-G. Gagnon, professeur au Département de science politique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes, l’ouvrage aborde les principales approches utilisées en science politique, dont l’économie politique, la sociologie électorale, la pensée politique, le pluralisme juridique et la politique comparée. Les québécistes et les canadianistes mis à contribution analysent quatre grands thèmes: les approches, les traditions et la culture; les institutions politiques; les partis politiques, les groupes de pression et les mouvements sociaux; ainsi que les politiques gouvernementales. Ils approfondissent également les questions autochtone, identitaire, sociale et nationale, ainsi que les divers types de mouvements politiques et sociaux – syndicalisme, féminisme, mouvements étudiants, mobilisations autochtones, etc. De nombreux chercheurs du Département de science politique collaborent à cet ouvrage, soit les professeurs Jacques Bourgault, Marc Chevrier, Yves Couture, Francis Dupuis-Déri, Nicolas Houde, Justin Massie, Geneviève Pagé et Carolle Simard, les chargés de cours André Lamoureux et Michel Sarra-Bournet, de même que les doctorants David Sanschagrin et Jean-Charles St-Louis. Paru aux Presses de l’Université du Québec.