Si vous trouvez un livre égaré dans un endroit public cette semaine, il y a de fortes chances que ce soit le fruit d’un geste volontaire. Jusqu’au 14 septembre, une initiative ayant pris naissance sur les réseaux sociaux invite la population à laisser un livre – roman, biographie, bande dessinée, etc. – dans le métro, dans un parc, dans une salle de cours ou ailleurs.
La Faculté des sciences de l’éducation participe activement à cet échange de livres à grande échelle. «Le fait de partager un de vos livres vous donne le droit de prendre celui que vous trouverez. Ceci peut être répété autant de fois que vous le désirez. Si vous ne voulez pas le laisser traîner, vous pouvez l’offrir à quelqu’un ou le glisser dans une boîte aux lettres», peut-on lire dans un courriel envoyé par le Décanat à tous les étudiants, professeurs, chargés de cours et employés de la Faculté.
La page Facebook «Oublie un livre quelque part», à laquelle participent déjà plus de 45 000 personnes à travers le Québec, est une idée de Kim Vincent, enseignante au primaire, et Julie Patenaude, étudiante en psychologie. Bien que l’initiative n’émane pas de la Faculté des sciences de l’éducation, celle-ci souhaite apporter sa contribution en offrant à tous ses membres des signets à insérer dans les livres «oubliés», afin que les gens qui les trouvent sachent d’où ils proviennent. Une centaine de signets ont été produits jusqu’à maintenant.
Les membres de la Faculté des sciences de l’éducation intéressés par cette initiative peuvent obtenir leur signet auprès des responsables du Comité de la vie facultaire – Marie-Michèle Auger (local N-R205), Julie Beauséjour (local N-R505), Martin Hutchison (local N-R120), Andréanne Labrie-Demers (local N-4205), France Trépanier (local N-2110) – ou auprès de l’Association des étudiantes et étudiants en éducation (local N-S205).