Le professeur Jacques Beauchemin, du Département de sociologie, a reçu le 23 septembre dernier la Médaille de la Société historique de Montréal pour sa contribution à l’avancement de l’histoire du Québec. Le récipiendaire est co-auteur du rapport intitulé Le sens de l’histoire – Pour une réforme du programme d’histoire et éducation à la citoyenneté de 3e et de 4e secondaire, présenté au gouvernement en mars dernier pour corriger le programme actuel d’enseignement de l’histoire nationale.
Ce rapport a été rédigé à la suite de la consultation sur l’enseignement de l’histoire qui s’est déroulée du 26 novembre 2013 au 17 janvier 2014. «Réviser l’enseignement de l’histoire, c’est devoir trouver réponse aux questions que soulève la fin des certitudes anciennes, mais peut-être aussi retrouver ce que nous avons perdu dans la crise qui les a emportées», écrivaient dans leur rapport Jacques Beauchemin et Nadia Fahmy-Eid, co-auteure et professeure retraitée de l’UQAM.
Jacques Beauchemin s’intéresse aux questions touchant le nationalisme, l’identité québécoise et le pluralisme identitaire, de même qu’aux nouvelles formes de citoyenneté et à l’éthique sociale. Il est l’auteur de L’histoire en trop (VLB, 2002), La société des identités (Athéna, 2004) et il a dirigé la publication de l’ouvrage collectif La cité identitaire (Athéna, 2007), en collaboration avec Mathieu Bock-Côté. Son expertise lui a valu une place au sein du comité-conseil de la Commission Bouchard-Taylor, en 2007-2008, où ses prises de position ont offert une lecture différente du rapport sur les accommodements raisonnables. Il fut également sous-ministre associé à la langue française, responsable de l’application de la politique linguistique, au ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles sous le gouvernement Marois, de septembre 2012 à avril 2014.
Fondée le 11 avril 1858, la Société historique de Montréal est la plus ancienne société d’histoire au Canada. Elle décerne ses médailles depuis 1922.