
Léa Brière-Godbout, finissante au baccalauréat en droit, a remporté le prix de la Personnalité 1er cycle au concours Forces AVENIR, le 17 septembre dernier. Le programme universitaire Forces AVENIR vise à reconnaître, à honorer et à promouvoir les étudiants qui font preuve d’excellence et d’engagement de façon remarquable tout en poursuivant avec rigueur leurs études.
Préoccupée par les questions de justice sociale, Léa Brière-Godbout consacre beaucoup d’énergie, depuis plusieurs années, à la prévention et à la sensibilisation auprès des jeunes en matière d’hypersexualisation et d’exploitation sexuelle. Après avoir fait de la recherche juridique pour le collectif Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, elle a corédigé un mémoire sur la violence faite aux femmes qui a été présenté à une commission parlementaire à Québec.
Son engagement communautaire s’est traduit aussi par de l’aide aux devoirs pour certains organismes et par un stage au centre Y des femmes. Médaillée lors du concours de plaidoirie interuniversitaire Gale en 2012 et inscrite au tableau d’honneur de son département, l’étudiante s’implique depuis six ans dans le Parlement jeunesse du Québec.
Pour elle, le droit est un outil de changement social. «L’UQAM est le milieu qui m’a permis de développer une passion pour les droits et libertés afin de défendre les personnes les plus démunies de notre société. Je suis une fière bachelière de cette université», a-t-elle déclaré dans son discours prononcé lors du gala Forces AVENIR.
Outre Léa Brière-Godbout, Anne-Sophie Thommeret-Carrière de l’Université de Montréal, André-Pierre Vignola de l’Université du Québec à Rimouski et Angelo Macaluso de l’Université du Québec à Trois-Rivières ont été nommés Personnalité 1er cycle.
Valoriser l’éducation

Une autre étudiante de l’UQAM, Mélodie Paquette, finissante au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, était finaliste pour le prix Personnalité 1er cycle. Celle-ci a mis sur pied un programme de parrainage Québec-Sénégal afin d’aider des enfants sénégalais à aller à l’école. Sept ans après la fondation de ce programme, 19 jeunes Sénégalais ont été parrainés par 13 familles québécoises. Accueillant elle-même une fillette de 4 ans, Mélodie Paquette a également été bénévole pour l’organisme d’alphabétisation Collège Frontière.
«S’éduquer, c’est accéder à la connaissance et c’est un pas vers la prospérité, la santé, la liberté et la paix, affirme-t-elle. À mes yeux, l’éducation est une clé pour enrayer des problèmes liés à la pauvreté, à la maladie et à la guerre.»