Voir plus
Voir moins

Du judo au cheerleading

Élu sur la première équipe d’étoiles du Québec, Vincent Hooper sera de retour avec l’équipe de cheerleading des Citadins l’an prochain.

Par Pierre-Etienne Caza

23 juin 2014 à 10 h 06

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

Photo

Vincent Hooper

Vincent Hooper a toujours été un grand sportif. Judo, hockey et football ont fait partie de sa jeunesse et de son adolescence. Même s’il essuie parfois des regards moqueurs lorsqu’il informe ses interlocuteurs du sport qu’il pratique ces dernières années, il ne s’en fait pas outre mesure. «Le cheerleading se fait connaître de plus en plus et les préjugés continuent de tomber les uns après les autres», affirme le jeune homme qui étudie en géographie.

«Nous avons besoin d’hommes dans l’équipe! lançait l’entraîneuse-chef Roxane Gendron Mathieu lors de la création de l’équipe, en 2006. Elle a réussi à en recruter quelques-uns au fil des ans: la saison dernière, les Citadins comptaient sur sept hommes. «Nous donnons de la force et de la stabilité aux pyramides et aux voltiges», note Vincent Hooper. «Et ils changent la dynamique au sein de l’équipe, ajoute l’entraîneuse. Ils apportent un esprit de saine compétition et de fraternité, qui n’est pas toujours au rendez-vous dans une équipe exclusivement féminine.»

Vincent Hooper a débuté en cheerleading au Cégep André-Laurendeau. «Roxane Gendron Mathieu était venue nous présenter les Citadins et j’ai eu le goût de m’inscrire à l’UQAM, se rappelle-t-il. Mon amie Jennyfer Ducharme faisait déjà partie de l’équipe et elle m’incitait à joindre les rangs des Citadins.»

Sacs de glace à la rescousse

L’étudiant-athlète aime le sport qu’il pratique pour l’aspect physique, très exigeant, mais aussi pour l’ambiance de camaraderie qui règne au sein de l’équipe. «Nous sommes tous très unis, dit-il. Le cheerleading, c’est une culture particulière, car nous nous entraînons très fort et nous participons à plusieurs activités de financement, en plus des compétitions. Nous sommes toujours ensemble!»

Il faut être rudement en forme pour pratiquer le cheerleading, autant sur le plan musculaire que sur le plan cardiovasculaire. «La préparation mentale est aussi importante, parce qu’il arrive souvent que ça fasse mal physiquement, mais il faut continuer et ne pas laisser tomber nos coéquipiers, souligne Vincent Hooper. Lorsque je reviens d’un entraînement, je dois utiliser des sacs de glace, mais j’adore ce sport!»

La préparation mentale est également nécessaire à la motivation. «En début d’année, toute l’équipe est enthousiaste, puis survient un moment, après la session d’automne, où c’est plus difficile physiquement, note l’athlète. C’est à ce moment qu’il faut se regrouper comme équipe et s’entraider pour devenir meilleurs.»

Équipe d’étoiles du Québec

L’an dernier, l’équipe de cheerleading de l’UQAM a remporté les trois compétitions québécoises de la saison, avant de récolter la médaille d’or au championnat provincial universitaire. Dans la foulée de ces succès, Vincent Hooper a été nommé athlète par excellence de l’année en cheerleading chez les Citadins, en plus d’être sélectionné sur la première équipe d’étoiles du Réseau du sport étudiant du Québec. «Ce fut une année merveilleuse, dit-il. Outre le championnat provincial, mon plus beau souvenir est notre performance à Daytona Beach, dans le cadre du Collegiate Cheer and Dance Championship de la National Cheerleader Association.»

Un été au Centre sportif

Vincent Hooper a bien hâte à la prochaine saison de cheerleading. Il a travaillé comme moniteur auprès des élèves en visite au Centre sportif dans le cadre des Journée d’activités sportives. «Je travaillerai également aux camps de jour, qui débutent dans quelques jours, dit-il. J’adore travailler avec les enfants!»

L’étudiant-athlète vient de compléter sa première année au baccalauréat en géographie, une discipline pour laquelle il a eu un coup de cœur lors d’un voyage humanitaire au Nicaragua, organisé par un enseignant du cégep André-Laurendeau. «J’ai un intérêt pour la géographie physique et j’aimerais bien poursuivre à la maîtrise et peut-être me diriger vers l’enseignement», conclut-il.