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L’histoire de l’art au musée

Des étudiants en histoire de l’art présentent leurs travaux de recherche au Musée des beaux-arts de Montréal.

17 septembre 2014 à 13 h 09

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 20 h 09

Photo

Image de la série de conférences Hypothèses. Mathieu Beauséjour, La Tisserande, 2014 (courtoisie de l’artiste) 

L’art contemporain écologique, les archétypes féminins, la gestuelle en danse, les frontières de la mémoire, la notion d’espace et l’identité figurent parmi les thèmes qui seront abordés dans le cadre de la série de conférences Hypothèses,à compter du 17 septembre. Ces conférences mensuelles, organisées par des étudiants des cycles supérieurs en histoire de l’art des quatre universités montréalaises, dont l’UQAM, ont pour objectif de diffuser les recherches émergentes dans les disciplines de l’histoire de l’art et de la muséologie.

La formule de ce projet, lancé en 2011 par les étudiants du département d’histoire de l’art de l’Université de Montréal, a été complètement revampée. «Les conférences seront présentées pour la première fois hors des murs de l’université, au salon du Musée des beaux‐arts de Montréal, une fois par mois, explique Josée Desforges, candidate au doctorat en histoire de l’art de l’UQAM et membre du comité organisateur. Les étudiants pourront ainsi exposer leurs travaux de recherche devant un auditoire beaucoup plus large composé de leurs pairs, de professeurs, de professionnels du milieu muséal et du grand public.»

Les conférences auront pour particularité de présenter deux aspects d’une même problématique. «Les conférenciers seront jumelés selon les thèmes de leurs recherches, précise la doctorante. En exposant deux approches différentes, nous cherchons à provoquer le débat et à confronter les idées autour d’études de cas, d’un questionnement théorique ou méthodologique, de pistes ou d’hypothèses de recherche sur un sujet donné. Les travaux peuvent aborder un aspect plus pointu de l’histoire de l’art ou encore un thème plus large, comme celui de la dimension politique de l’art.» Chaque présentation, offerte en français ou en anglais selon la langue d’usage de l’étudiant, est d’une durée de 20 minutes et suivie d’une période de questions. Les conférenciers ont été sélectionnés à la suite d’un appel de projets lancé par le comité organisateur d’Hypothèses.

Les conférences se dérouleront de 16 h à 18 h, jusqu’en avril.