La neuvième saison du programme de cheerleading des Citadins comporte une importante nouveauté. Une deuxième équipe, composée exclusivement de femmes (All-Girls), se joindra à l’équipe mixte (Co-Ed) qui a remporté le championnat universitaire québécois l’an dernier.
Au total, 37 étudiants-athlètes formeront les deux troupes. «Avec une seule équipe, nous devions refuser plusieurs personnes remplies de potentiel, soutient l’entraîneuse-chef de l’équipe et fondatrice du programme de cheerleading, Roxane Gendron-Mathieu. Cette deuxième équipe nous permet d’agrandir la famille des Citadins et d’accueillir de nouveaux talents.»
Bien qu’elles aient des styles différents, les deux troupes seront de calibre similaire. «Les équipes sont formées à la fois de recrues et d’athlètes expérimentées, qui répondent aux besoins de chaque troupe», souligne l’entraîneuse-chef.
Reconnaissance et excellence
Le programme de cheerleading de l’UQAM a parcouru beaucoup de chemin depuis la fondation de la première troupe en 2006. À l’époque, Roxane Gendron-Mathieu, alors étudiante au baccalauréat d’enseignement en adaptation scolaire et sociale, entraînait une équipe dont les trois quarts des membres n’avaient jamais pratiqué la discipline. Aujourd’hui, les Citadins sont au niveau le plus élevé au Québec, le niveau 6, ce qui implique, entre autres, que les voltiges s’effectuent sans soutien et que la gymnastique, les pyramides et les projections sont très avancées. «La plupart de nos athlètes ont déjà fait du cheerleading, que ce soit au niveau secondaire, collégial ou dans un club civil, note Roxane Gendron-Mathieu. Les membres de l’équipe s’entraînent ensemble au moins six heures par semaine, en plus de faire de la gymnastique et de la musculation sur une base individuelle.»
Les Citadins ont remporté le championnat provincial universitaire à deux reprises au cours des trois dernières années. «Plusieurs étudiants-athlètes choisissent d’étudier à l’UQAM spécifiquement pour le cheerleading, affirme fièrement l’entraîneuse. Notre succès s’explique par la préparation de nos athlètes, par l’originalité de nos chorégraphies et par la compétence de mes deux assistantes, qui se perfectionnent continuellement.»
La renommée de l’UQAM rejaillit sur toute la scène du cheerleading au Québec. «Certains anciens membres des Citadins ont participé aux Championnats du monde dans des équipes civiles après leur stage chez nous, ce qui me remplit de fierté.»
Départ réussi
Bien que la saison officielle du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) débute officiellement le 7 décembre, l’équipe All-Girls a participé à une compétition d’un circuit parallèle – à laquelle prenaient part également les équipes de l’Université McGill et de l’Université d’Ottawa – le 22 novembre dernier. La nouvelle formation a brillamment réussi sa rentrée, en récoltant les meilleurs pointages parmi toutes les équipes participantes. «On ne s’attendait vraiment pas à une performance de ce genre, surtout que nous affrontions des équipes expérimentées», observe Roxane Gendron-Mathieu.
Les compétitions du RSEQ s’amorcent officiellement le 7 décembre au Centre sportif de l’UQAM. L’Université Laval, l’Université de Montréal, l’UQTR, l’Université de Sherbrooke et l’UQAM participeront à ce premier rendez-vous, qui accueillera des équipes de niveau universitaire, civil et scolaire. «Notre objectif est de remporter les championnats provinciaux pour une deuxième année de suite, dit Roxane Gendron-Mathieu. Nous souhaitons également obtenir de bons résultats à la mi-avril lors de la National Cheer and Dance à Daytona en Floride, une compétition qui regroupe 300 collèges et universités américaines et à laquelle nous avons bien fait au cours des deux dernières années.»
Sur un plan plus personnel, l’entraîneuse des Citadins a reçu une belle marque d’appréciation en novembre dernier en étant nommée finaliste comme entraîneuse de l’année au volet féminin au Gala du sport universitaire québécois. «Le cheerleading est un sport méconnu aux yeux de la population sportive universitaire, dit-elle. Être considérée comme entraîneuse de l’année aux côtés d’entraîneurs de volleyball, de hockey et de natation est un pas dans la bonne direction pour l’évolution de notre sport.»