Marc Chevrier, professeur au Département de science politique, a remporté le prix Richard-Arès 2012 pour son ouvrage intitulé La République québécoise. Hommages à une idée suspecte, paru chez Boréal. Décerné chaque année par la revue politique L’Action nationale, le prix Richard-Arès récompense l’auteur du meilleur essai publié au Québec portant sur des grandes questions d’intérêt national. Il est doté d’une bourse de 1 000 dollars.
Pour Marc Chevrier, l’idée de République, qui a inspiré tant de peuples dans le monde, est la grande oubliée de l’histoire politique du Québec. Selon lui, introduire cette idée dans les débats, ce n’est pas seulement deviser sur le remplacement de notre monarque constitutionnel par un président élu, c’est s’interroger sur les fondements de notre démocratie et de notre État, sur les liens entre gouvernants et gouvernés et sur le sens du bien public.
Dans son essai, le chercheur trace les chemins à prendre pour fonder une République du Québec et essaie d’en esquisser quelques traits à travers un certain nombre de questions qui se poseront nécessairement aux constituants, peu importe qu’il s’agisse d’une république indépendante ou d’une république qui, appuyée par un référendum majoritaire, aurait à redéfinir sa place à l’intérieur d’un Canada sommé à son tour de se repenser. Il pose enfin la question : une culture patriote du bien public au Québec est-elle encore possible ?
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