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Une licence pour partager

Les bibliothèques de l’UQAM adhèrent à la licence Creative Commons.

7 novembre 2013 à 13 h 11

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

Le Service des bibliothèques de l’UQAM est la première bibliothèque universitaire canadienne à adhérer à la licence Creative Commons pour l’ensemble de son site Web. Cette licence permet aux utilisateurs de partager le contenu du site Web lorsqu’apparaît sur une page le logo suivant :

Ce partage, que ce soit sous forme de reproduction, communication ou distribution, doit se faire selon certaines règles précisées dans les Conditions d’utilisation. Il est obligatoire d’attribuer l’œuvre au site www.bibliotheques.uqam.ca et les utilisateurs n’ont pas le droit de l’utiliser à des fins commerciales, mais ils sont entièrement libres de l’adapter (remixer). Ils n’ont pas besoin de la reproduire à l’identique.

«Cette adhésion nous permettra de faire rayonner l’expertise des employés du Service des bibliothèques, même au-delà de l’UQAM, affirme sa directrice Lynda Gadoury. Que l’on pense, par exemple, à un professeur de cégep qui voudrait utiliser des éléments d’un guide thématique pour en faire bénéficier ses élèves.»

Les licences Creative Commons, officiellement élaborées en 2002, constituent un ensemble de licences régissant les conditions de réutilisation et/ou de distribution d’œuvres (notamment d’œuvres multimédias diffusées sur Internet). Elles ont été créées en partant du principe que la propriété intellectuelle était fondamentalement différente de la propriété physique, et du constat selon lequel les lois actuelles sur le copyright étaient un frein à la diffusion de la culture. Leur but est de fournir un outil juridique qui garantit à la fois la protection des droits de l’auteur d’une œuvre artistique et la libre circulation du contenu culturel de cette œuvre, ceci afin de permettre aux auteurs de contribuer à un patrimoine d’œuvres accessibles dans le «domaine public».

«Le libre accès fait l’objet d’une attention soutenue, notamment de la part des communautés universitaires, précise Lynda Gadoury.  Il nous apparaissait important de nous positionner dès maintenant en faveur d’un libre partage de l’information, car nous croyons au travail collaboratif.» Le projet a été réalisé avec le soutien de Me Paul Robert, directeur du Service des affaires juridiques, qui a examiné les termes de la licence choisie.