Le recteur de l’UQAM, Robert Proulx, a rencontré aujourd’hui des représentants des médias pour leur présenter les priorités de son mandat et exposer ses préoccupations en lien avec le Sommet sur l’enseignement supérieur qui aura lieu les 25 et 26 février prochains.
Le recteur a d’abord rappelé qu’il est arrivé en fonction au moment où le gouvernement du Québec annonçait des compressions budgétaires de 124,3 millions de dollars dans le réseau universitaire pour l’année 2012-2013, ce qui représente pour l’UQAM 12,5 millions de dollars.
Il a ensuite présenté les trois priorités de son mandat : poursuivre et consolider les activités de recherche et le développement des études de cycles supérieurs, sans négliger celles de premier cycle; renforcer les liens que l’UQAM entretient avec d’autres établissements universitaires en mettant l’innovation scientifique et sociale au service du bien commun; développer l’internationalisation à travers des projets de coopération et de collaboration avec d’autres universités et différents organismes.
L’excellence à la manière de l’UQAM
À quelques jours du Sommet sur l’enseignement supérieur, le recteur a réitéré la nécessité de procéder rapidement au réinvestissement dans les universités. Il s’oppose toutefois à la mise en place d’un réseau universitaire à deux vitesses avec, d’un côté, des établissements auxquels des moyens financiers accrus seraient octroyés simplement parce qu’elles disposent déjà de moyens considérables et, de l’autre, des universités disposant de moyens moindres pour réaliser, prétendument, de moindres ambitions. «Les universités sont complémentaires les unes des autres », a-t-il affirmé. Même si l’UQAM ne possède pas de faculté de médecine ou d’école d’ingénierie, elle réalise plusieurs projets de recherche de haut niveau dans ces mêmes secteurs, en plus d’en entreprendre dans de nouveaux domaines d’études tout aussi pertinents que novateurs, a insisté Robert Proulx.
Le recteur considère que le Sommet devrait être une première étape conduisant à une réflexion plus large et plus en profondeur sur le rôle des universités québécoises. «Il faut prendre la mesure de la contribution des universités au développement du Québec et s’entendre collectivement sur une vision de ce développement. L’UQAM contribue au développement du Québec depuis plus de 40 ans en exerçant pleinement sa mission, laquelle repose sur un effort engagé et créateur visant à rendre à la société les idées que nous développons avec les ressources qu’elle nous confie. C’est ça, l’excellence à la manière de l’UQAM», a-t-il conclu.