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Jardins pédagogiques: le Laboratoire sur l’agriculture urbaine participe à un projet dans six écoles primaires

2 juillet 2013 à 14 h 07

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 18 h 09

Le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) de l’Institut des sciences de l’environnement se joint à l’organisation Alternatives dans la formation de jardins pédagogiques dans six écoles primaires de Montréal.

Au cours des prochains mois, les écoles Charles-Lemoyne (Pointe-Saint-Charles), Barthélémy-Vimont (Parc-Extension), Rudolf-Steiner de Montréal (Notre Dame de Grâce), Pierre-Rémy (LaSalle), Pointe-Claire et Jacques-Rousseau (Anjou) verront fleurir des jardins qui serviront de lieux de formation pour les enseignants et les enfants, tout en permettant un embellissement des cours.

«Qu’il s’agisse de science, d’arts, de mathématiques ou de langues, le jardin maraîcher est un lieu offrant un support pédagogique sans fin, note Éric Duchemin, professeur associé à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM et fondateur du Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB). Ces jardins sont des lieux précieux pour initier les enfants aux sciences et à l’alimentation, tout en leur permettant de mettre les mains dans la terre.»

Depuis de nombreuses années, les écoles américaines l’ont compris et ont développé un réseau diversifié de Schoolyard Gardens, comprenant des milliers de jardins pédagogiques. Ces derniers permettent aussi d’établir de nouveaux liens communauté-école, en offrant un espace de production alimentaire pour les parents ou d’implication durant la saison estivale.

«L’implication d’AU/LAB dans cette formation pratique se veut une implication sociale directe, l’un des mandats du laboratoire, car les enseignants demandent de tels jardins. Mais sans le temps, les ressources et les compétences, ils sont souvent dans l’incapacité de mener le projet à terme», explique Éric Duchemin.

Voilà pourquoi dix stagiaires seront formés pour mettre en place ces jardins. «La création et la gestion d’un jardin pédagogique demandent non seulement des compétences horticoles, mais aussi des notions en animation de groupe, en mobilisation de communautés et en création d’activités adaptées, le tout en lien avec les besoins pédagogiques des enseignants, poursuit le professeur. Tout cela avec une perspective saisonnière liant les différents éléments, et pourquoi pas en ajoutant une touche de biodiversité dans le jardin!»

Fort de son expérience, le Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture urbaine durable(Crapaud) à l’UQAM, un comité du GRIP/UQAM, participera également aux formations, notamment par l’entremise de la 5e École d’été sur l’agriculture urbaine (du 12 au 16 août), laquelle offrira une formation spécifique sur la création et la gestion de jardins pédagogiques.