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Prix d’excellence en patrimoine

Trois Uqamiens sont récompensés pour leur ouvrage sur l’architecte Joseph Venne.

13 septembre 2013 à 10 h 09

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 15

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L’ouvrage Sur les traces de Joseph Venne.

Les chargés de cours Soraya Bassil (B.A. histoire de l’art, 1997; M.A muséologie, 2000), de l’École de design, et René Binette (B.A. histoire de l’art, 1982), du Département d’histoire de l’art, ainsi que le professeur associé Michel Allard, du Département de didactique, ont reçu le Prix d’excellence en interprétation du patrimoine 2013 pour leur ouvrage Sur les traces de Joseph Venne, publié aux éditions du Septentrion. Décernée par l’Association québécoise des interprètes du patrimoine (AQIP), cette distinction souligne la qualité exceptionnelle de la publication ainsi que sa mise en valeur du patrimoine québécois.

L’ouvrage propose de suivre les traces de l’architecte Joseph Venne (1858-1925) dans les rues de Montréal. «Nous avons conçu ce livre comme un guide. Des circuits de découverte présentent une vingtaine de bâtiments construits par l’architecte dans différents quartiers de la ville. Des fiches par édifices et des notions d’histoire sur les quartiers où se trouvent les œuvres de Joseph Venne complètent l’information», explique Soraya Bassil, qui a été commissaire de l’exposition itinérante Joseph Venne, architecte, présentée à l’Écomusée du fier monde en 2001.

Le livre s’adresse à tous les types de lecteurs et offre différents niveaux de lecture. «Il contient, entre autres, des notes biographiques, une bibliographie complète des réalisations de l’architecte, un résumé de son portfolio et un lexique des principaux termes architecturaux utilisés dans l’ouvrage», souligne la chargée de cours.

Un architecte prolifique

Joseph Venne a participé à la construction de près de 150 édifices, dont plusieurs églises et bâtiments religieux, ainsi que des édifices civils comme le Monument-National. «La plupart des commandes architecturales de l’époque provenaient du clergé ou de la bourgeoisie canadienne-française, observe Soraya Bassil. Cela explique le nombre important d’écoles et d’églises catholiques construites par Joseph Venne et par les firmes d’architectes pour lesquelles il travaillait.» Joseph Venne a aussi travaillé aux quatre coins du Québec, dans les communautés francophones du Canada et en Nouvelle-Angleterre.