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Comprendre les négociations commerciales

13 mai 2013 à 0 h 05

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

La deuxième édition de l’École d’été sur les négociations commerciales aura lieu à l’UQAM du 15 au 24 août, sous la présidence d’honneur de Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec et professeur au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale. L’École, dont la thématique générale est «Commercer dans un monde multipolaire», est organisée par la Faculté de science politique et de droit en collaboration avec l’École nationale d’administration publique (ÉNAP).


«Avec cette formation de pointe et intensive, nous offrons aux étudiants de tous les cycles de différentes universités, ainsi qu’à des professionnels du milieu, des outils essentiels pour comprendre les enjeux et les politiques en matière de négociations commerciales», souligne Christian Deblock, professeur au Département de science politique et codirecteur de l’École avec son collègue Stéphane Paquin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie politique internationale et comparée à l’ÉNAP.  


Cette année, six grands thèmes seront abordés, notamment le rôle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans un monde multipolaire, le régionalisme et les enjeux stratégiques, les accords de commerce et leurs répercussions, les différends commerciaux et le lobbyisme national. «Nous soulignerons également le 20e anniversaire de l’Accord de libre-échange nord-américain, en plus d’approfondir les problématiques liées à l’Accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne et le Partenariat transpacifique», note le professeur. Une visite sera d’ailleurs organisée, le 22 août, à l’usine de Bombardier, à Plattsburgh, et au Centre d’études canadiennes de la State University of New York College.


Les organisateurs comptent sur la présence de conférenciers renommés internationalement, tels que Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, et Don Stephenson, négociateur en chef du Canada pour les négociations Canada-Inde. Les étudiants auront l’occasion d’échanger avec des sommités académiques, des représentants des milieux socio-économiques et des négociateurs professionnels, tout en développant un réseau de contacts.


«L’École d’été a été couronnée de succès l’an dernier et tout indique que ce sera encore le cas cette année. Une tradition est en voie de s’instaurer», observe Christian Deblock.