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La dictée de Paul Gérin-Lajoie

Une centaine d’écoliers de 5e et de 6e année provenant du Québec, du Canada, de la Guinée, du Mali et du Sénégal se préparent depuis 6 mois déjà en vue de la grande finale internationale de La Dictée P.G.L.

Par Valérie Martin

14 mai 2012 à 0 h 05

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

Une centaine d’écoliers de 5e et de 6e année provenant du Québec, du Canada, de la Guinée, du Mali et du Sénégal se préparent depuis 6 mois déjà en vue de La Grande Finale internationale de La Dictée P.G.L., qui aura lieu le 20 mai prochain à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. La 21e édition de la dictée a pour thème le développement durable. Elle sera lue par Pascale Lefrançois, vice-doyenne aux études de premier cycle de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal.

La Dictée P.G.L., c’est bien plus qu’une simple dictée. «C’est un programme éducatif implanté dans les écoles primaires et secondaires (premier cycle) qui permet aux élèves d’apprendre les rudiments de la langue française tout en acquérant des connaissances sur l’environnement et sur la coopération internationale, dont le partage et la solidarité», explique Paul Gérin-Lajoie, fondateur et président du conseil d’administration de la fondation qui porte son nom. La Dictée P.G.L., l’un des volets de la fondation, a rejoint cette année près de 200 000 enfants répartis dans 777 écoles du Canada et autant d’enfants en Afrique. Le matériel pédagogique de La Dictée P.G.L. est offert gratuitement aux professeurs qui en font la demande. Cinq millions d’enfants ont à ce jour participé à la dictée!

Depuis 1977, la Fondation Paul Gérin-Lajoie a pour mission de contribuer à l’éducation de base des enfants, à l’alphabétisation et à la formation professionnelle des jeunes adultes en Afrique francophone et en Haïti notamment. Plusieurs écoles ont été construites ou rénovées grâce à la fondation. «Notre plus belle réalisation, c’est que nous continuons nos actions sur le terrain depuis 35 ans», affirme celui qui a été le premier ministre de l’Éducation du Québec lors de la création du ministère dans les années 60, sous le gouvernement libéral de Jean Lesage. Selon Paul Gérin-Lajoie, la fondation veille en particulier sur la scolarisation des petites filles des pays défavorisés, puisqu’elles ont bien souvent peu accès à l’éducation.

Animé par le diplômé François-Étienne Paré, l’événement du 20 mai prochain couronnera six gagnants. Des bourses de 2 000 $, de 1 000 $ et de 500 $ seront remises aux vainqueurs dans les catégories «français» et «français langue seconde». La Grande Finale internationale est l’ultime épreuve de la dictée après les finales par école et les finales régionales et nationales.