Voir plus
Voir moins

Angiochem et GlaxoSmithKline signent une entente de plus de 300 M$ pour le traitement de maladies génétiques rares

5 mars 2012 à 16 h 03

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 18 h 09

La société de biotechnologie Angiochem, créée afin de valoriser les technologies développées dans le Laboratoire de médecine moléculaire dirigé par le professeur Richard Béliveau, du Département de chimie, a récemment conclu une entente de collaboration avec la multinationale pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) afin de découvrir, développer et commercialiser des traitements pour les maladies génétiques rares, comme la maladie de Tay-Sachs, de Fabry ou de Gaucher. Cette entente implique un montant de plus de 300 millions de dollars, dont 31,5 M$ en paiement initial afin de démarrer les recherches.


Dans ce type de maladies rares – dont on estime l’incidence à 1 pour 7 000 naissances –, une mutation génétique entraîne la déficience d’une enzyme nécessaire au métabolisme des lipides ou des glycoprotéines. Selon l’accord conclu avec GSK, Angiochem utilisera sa technologie brevetée – qui lui permet de traverser la barrière hémato-encéphalique – pour créer des enzymes de remplacement afin de restaurer les fonctions enzymatiques du système nerveux central, ce que les traitements actuels par les enzymes conventionnelles n’arrivent pas à faire. GSK assumera la responsabilité du développement et de la commercialisation du produit issu de cette recherche.