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Une équipe dirigée par le professeur Brian Mishara obtient plus de 2,7 millions $ pour un projet communautaire visant à favoriser la santé mentale des enfants

9 juin 2011 à 15 h 06

Mis à jour le 11 novembre 2011 à 14 h 11

Photo : Nathalie St-Pierre.” rel=”shadowbox”>Brian MisharaUne équipe de recherche dirigée par Brian Mishara, professeur au  Département de psychologie et directeur du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie (CRISE), a obtenu une importante subvention de plus de 2,7 millions de dollars pour le développement d’un programme communautaire visant à favoriser la santé mentale des enfants en milieu scolaire. L’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’Université McGill reçoit pour sa part plus de 2,9 millions de dollars afin d’adapter et d’étendre un programme de prévention du suicide axé sur la famille. L’annonce de ce financement fédéral de plus de 5 millions $, conçu pour favoriser et renforcer la santé mentale au Québec, a été faite hier par le ministre canadien de l’Industrie, Christian Paradis, au nom de la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq.

L’équipe du CRISE, dirigée par le professeur Mishara, vise à créer un nouveau programme destiné aux enfants âgés de 7 à 11 ans en s’appuyant sur le succès d’un programme mondialement reconnu, Les Amis de Zippy, qui permet d’enseigner aux jeunes enfants des mécanismes d’adaptation pour faire face à des situations stressantes et problématiques au quotidien. Ce programme utilise des histoires illustrées portant sur l’amitié, la communication, la solitude, l’intimidation, le changement, le deuil et les nouveaux départs, qui amènent les enfants à acquérir des aptitudes sociales leur permettant de s’adapter.

Si les enfants apprennent à un jeune âge à élargir l’éventail des façons efficaces de s’adapter à des situations communes, comme des frustrations et des conflits avec les amis, ils seront mieux outillés pour faire face plus tard aux difficultés de la vie et amélioreront ainsi leur santé mentale, a déclaré Brian Mishara. Le nouveau programme, qui met l’accent sur la collaboration plutôt que sur la compétition, inclut des jeux et des exercices divertissants permettant aux jeunes de développer de nouvelles aptitudes. Il sera mis en oeuvre dans différentes communautés au Québec, notamment à Lachine, à Gatineau, à Maniwaki et à Kitigan Zibi.

Soulignons que les deux subventions versées aux équipes de l’UQAM et de l’Université McGill représentent le financement accordé pour l’étape I et l’étape II d’un apport financier national de 27 millions de dollars, rendu possible grâce à la Stratégie d’innovation de l’Agence de la santé publique du Canada qui vise à améliorer la santé mentale des populations vulnérables dans des collectivités partout au pays.