Georges Dyens, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques, sculpteur holographe et artiste de la lumière, présente une exposition solo intitulée Genesis: Lux ex chaos au Butler Institute of American Art à Youngstown, en Ohio.
L’exposition, présentée jusqu’au 30 décembre prochain, consiste en deux installations son et lumière régies par un programme informatique. Ces installations se déploient dans le temps et dans l’espace sur 360 °. Ainsi, le spectateur se trouve à l’«épicentre» des événements qui se déroulent autour de lui.
Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris et des New York Holographic Laboratories, Georges Dyens s’intéresse depuis 1980 à l’holographie pour la puissance de sa lumière et sa tridimensionnalité. Il a participé à un grand nombre d’expositions importantes, dont l’exposition internationale sur les arts de la lumière (LUMIA) à Copenhague (1999-2000), le Fourth International Symposium on Electronic Art (ISEA) à Montréal (1995), et «Images du Futur», à la Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal (1987, 1990, 1992). En 2009, il a présenté, au Musée du Bas-Saint-Laurent, Big Bang II, une installation multimédia robotisée, enveloppant entièrement le visiteur et comprenant des éléments sculpturaux, 12 hologrammes, des lumières, des fibres optiques et de la musique électroacoustique. Il a également représenté le Canada à l’exposition Les Sciences dans l’art. UNESCO, à Paris, en 1997, et a été invité par le Mississippi Museum of Art à représenter le Canada à une exposition itinérante de sept holographes majeurs, dans dix États américains (1995-1998).