Daniele Pinti, professeur au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l’UQAM, et chercheur au Centre de recherche en géochimie et géodynamique (GÉOTOP), est l’éditeur de la section «géologie» de l’Encyclopedia of Astrobiology, la première encyclopédie sur l’astrobiologie, qui a été lancée le 5 juillet dernier lors du congrès d’Astrobiologie «Origins 2011» à Montpellier, en France.
Publiée par la prestigieuse maison d’édition Springer, cette encyclopédie est le fruit de plusieurs années de recherches menées par l’élite mondiale de l’astrobiologie. Dix des plus grands chercheurs dans ce domaine se sont réunis à l’UQAM, l’an dernier, pour finaliser le travail éditorial de l’ouvrage.
L’Encyclopedia of Astrobiology (3 volumes, 1 850 pages) contient plus de 1 700 entrées et constitue la ressource de référence en astrobiologie. Ce champ de recherche interdisciplinaire, aussi appelé «exobiologie» dans le monde francophone, réunit plusieurs sciences comme l’astronomie, la biologie, la chimie, les géosciences et les sciences de l’espace. L’exobiologie a pour objectif l’étude de la vie dans l’univers, ce qui peut s’appliquer autant à l’émergence de la vie sur Terre, qu’à la possibilité d’une vie sur d’éventuelles planètes extrasolaires.
«J’espère que l’Encyclopedia of Astrobiology deviendra une référence dans les années à venir, dit le professeur Pinti. De plus en plus de jeunes scientifiques s’initient à l’exobiologie, particulièrement en France et aux États-Unis. Au Canada, plusieurs des experts dans le domaine ont été recrutés grâce aux programmes des Chaires du Canada. L’Agence spatiale est également de plus en plus impliquée dans ces programmes.»