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L’UQAM commente le palmarès de Maclean’s

27 octobre 2011 à 18 h 10

Mis à jour le 28 novembre 2011 à 11 h 11

À l’occasion de la publication des résultats du palmarès des universités canadiennes produit par le magazine Maclean’s, il appert que l’UQAM se classe bien en ce qui concerne le mérite de ses professeurs et de ses étudiants, de même qu’au chapitre de la recherche. Mais le poids important des facteurs mesurant l’écart de richesse entre les universités désavantage l’UQAM au classement général.

En analysant les différentes rubriques, notamment celles qui évaluent le mérite des établissements quant à leur corps professoral et à leurs étudiants, mais qui ne compte que pour 36 % du pointage, l’UQAM obtient des scores intéressants dans sa catégorie (comprehensive universities), par exemple :

Faculty Awards: 4e sur 15

Student Awards: 6e sur 15

Social Sciences and Humanities Grants: 7e sur 15

Medical/Science Grants: 8e sur 15

Total Research Dollars: 9e sur 15

Quant aux indicateurs reflétant la richesse dont disposent les universités, ils comptent pour un poids supérieur de la note globale (soit 44%) et influencent donc davantage la cote finale des établissements au classement. À cet égard, les résultats de l’UQAM témoignent d’un sous-financement important, notamment :

Libraries Expenses: 10e sur 15

Scholarships & Bursaries: 12e sur 15

Student/Faculty Ratio: 13e sur 15

Student Services: 15e sur 15 (fondé sur les budgets « total operating expenditures »)

Operating Budget: 15e sur 15

En ce qui a trait à la réputation des différentes universités, souvent fortement liée à l’âge et à la richesse des établissements, cet indicateur comptait pour 20 % de la note générale.

Pour la rétention des étudiants après la première année du baccalauréat, l’UQAM, avec un taux de 84,3%, se classe 25e sur 46 établissements. Pour l’obtention du baccalauréat après sept années d’études, l’UQAM, avec un taux de 74,1%, partage avec l’Université Bishop’s le 19e rang (sur 46).

À la lumière de ce qui précède, on comprend que les indicateurs retenus par Maclean’s et l’évaluation globale qui en découle désavantagent notre établissement dans le classement général, en occultant plusieurs dimensions importantes de ce que les universités ont réellement à offrir.

Il est utile de rappeler que l’importance de la richesse dans l’évaluation des universités par Maclean’s est également illustrée par le fait que, dans la catégorie des universités avec médecine, sur 15 universités, 2 universités québécoises francophones figurent au 12e rang ex aequo (Montréal et Laval) et une au 14e rang (Sherbrooke).

Avec son plan stratégique 2009-2014, l’UQAM sait très bien où elle s’en va et entend poursuivre son développement selon les objectifs définis dans ce plan.