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Les doctorantes Mélanie Millette et Laure Waridel obtiennent la prestigieuse bourse Trudeau

17 mai 2011 à 18 h 05

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 22

Laure WaridelLes doctorantes Mélanie Millette (communication) et Laure Waridel (sociologie, UQAM et Institut des hautes études internationale et du développement) comptent parmi les 14 étudiants de doctorat canadiens et étrangers qui ont obtenu la prestigieuse bourse Trudeau. Ces bourses d’études doctorales, d’une valeur de 180 000 dollars et d’une durée de trois ans, visent des étudiants en sciences humaines et sociales qui s’intéressent à des questions cruciales dans des domaines clés comme l’environnement, les affaires internationales, la citoyenneté responsable et les droits de la personne et la dignité humaine. Les boursiers Trudeau sont appelés à jouer un rôle de premier plan dans la vie publique nationale et internationale.

Les doctorantes Mélanie Millette (communication) et Laure Waridel (anthropologie et sociologie du développement, UQAM et Institut des hautes études internationale et du développement) comptent parmi les 14 étudiants de doctorat canadiens et étrangers qui ont obtenu la prestigieuse bourse Trudeau. Ces bourses d’études doctorales, d’une valeur de 180 000 dollars et d’une durée de trois ans, visent des étudiants en sciences humaines et sociales qui s’intéressent à des questions cruciales dans des domaines clés comme l’environnement, les affaires internationales, la citoyenneté responsable et les droits de la personne et la dignité humaine. Les boursiers Trudeau sont appelés à jouer un rôle de premier plan dans la vie publique nationale et internationale.

En plus de disposer d’un important soutien financier, les boursiers Trudeau bénéficient de l’expérience et des connaissances des lauréats et des mentors Trudeau, des personnalités publiques éminemment respectées. L’interaction avec des milieux non universitaires, y compris avec les réseaux de politique publique et le grand public, est un élément clé du programme de bourses de la Fondation.

 Mélanie Millette

Mélanie MilletteOriginaire de Saint-Adolphe-d’Howard dans les Laurentides, Mélanie Millette mène un parcours guidé par une passion pour les médias et, plus spécifiquement, pour Internet et les médias sociaux. Selon la jeune chercheuse, Internet peut être un levier pour améliorer la représentativité de la pluralité des voix sociales et diffuser des points de vue alternatifs. Encore faut-il comprendre comment, dans quelles conditions et pour quels acteurs sociaux cela est possible. C’est pourquoi elle a choisi d’entamer un doctorat en communication qui porte sur la visibilité et la reconnaissance sociale que permet l’usage des médias numériques pour des groupes généralement exclus de la sphère médiatique.

Son projet vise plus précisément à observer et à analyser les possibilités de visibilité médiatique que permettent les dispositifs de participation en ligne, comme Facebook et les blogues, et à comprendre comment cette visibilité contribue à légitimer les revendications de groupes minoritaires.

Mélanie Millette a obtenu successivement la bourse Bell-Globemedia du Consortium canadien de recherche sur les médias pour ses travaux de maîtrise, la bourse doctorale du Fonds de recherche sur la société et la culture (FQRSC), ainsi que la bourse Joseph-Armand-Bombardier offerte par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).  Elle est représentante étudiante dans les comités de programme depuis sa maîtrise et coordonne un groupe de recherche à l’UQAM sur les médias, les cultures médiatiques et la communication médiatisée par ordinateur.

Laure Waridel

Laure WaridelEnvironnementaliste bien connue, Laure Waridel a cofondé, en 1993, l’organisme sans but lucratif Équiterre et a été à l’origine de nombreuses initiatives qui non seulement exposent des problèmes environnementaux, sociaux et économiques, mais également proposent des pistes de solutions.  Après avoir réalisé une maîtrise en environnement à l’Université Victoria et avoir poursuivi des recherches sur la mondialisation, le développement durable, le commerce équitable, l’agriculture écologique et la consommation responsable, Laure Waridel a publié des essais et de nombreuses chroniques.  Elle a aussi enseigné à la Faculté de gestion de l’Université McGill et a été porte-parole de nombreux événements à caractère environnemental et social.

Son projet de recherche vise à faire évoluer la notion de développement durable vers un nouveau concept qui réconcilie la viabilité écologique, sociale et économique. La multiplication d’initiatives s’inscrivant dans la foulée du développement durable, promues par des citoyens à petite échelle, par des organisations de la société civile, ainsi que par des entreprises et des gouvernements sur le plan local comme global, contribue-t-elle à l’édification d’un nouveau paradigme économique, écologique et socialement équitable ? Cette question guide sa recherche qui souhaite contribuer à la conceptualisation d’une  «économie sociale écologique» en croissance sur le terrain, mais encore marginale face à l’économie dominante et relativement peu présente dans la littérature scientifique.

Citée par le magazine Maclean’s parmi les «25 young Canadians who are already changing our world», Laure Waridel a été nommée au Cercle des Phénix de l’environnement du Québec, ainsi que membre honorifique du Golden Key Honour Society à l’Université McGill, en plus d’être décorée Chevalier de l’Ordre de la Pléiade par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. En juin 2011, Earth Day Canada lui décernera le Outstanding Commitment to the Environment Award, alors que l’Université du Québec à Rimouski lui remettra un doctorat honorifique en octobre prochain.

Rappelons que la Fondation Pierre Elliott Trudeau est un organisme de bienfaisance canadien, indépendant et sans affiliation politique, fondé en 2001 par les amis, la famille et les collègues de l’ancien premier ministre pour lui rendre hommage. En 2002, le gouvernement du Canada accordait un fonds de dotation de 125 millions de dollars à la Fondation, à la suite d’un vote unanime de la Chambre des communes.