«Nous connaissons une période de croissance», constate fièrement Daniel Méthot, coordonnateur du programme de sports d’excellence au Centre sportif de l’UQAM. Après la création de l’équipe féminine de volleyball, qui a disputé sa première saison l’hiver dernier, c’est au tour d’une équipe de cross-country de voir le jour.
En poste depuis 2008, Daniel Méthot a établi des critères précis pour la création de nouvelles équipes sportives à l’UQAM. L’un de ceux-là est la compatibilité avec les infrastructures disponibles au Centre sportif. «Le volleyball est l’exemple parfait, dit-il, car nous possédons les lieux physiques pour que nos athlètes s’entraînent et disputent leurs matchs.»
L’hiver dernier, l’équipe féminine de volleyball des Citadins a terminé au deuxième rang du classement de la deuxième division du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Cette division est composée de cinq équipes du réseau de l’Université du Québec (UQAM, UQTR, UQO, UQAR et UQAC). L’équipe des Citadins s’est inclinée en finale face à l’UQTR. «Cette année, nous visons la médaille d’or», déclare l’entraîneur Denis Marchand, professeur au Département de kinanthropologie. Son équipe comptera cette saison sur plus de joueuses expérimentées, notamment avec le retour des vétérans Sophie Leblond-Besner, Sara Brouillard, Jo-Annie Legendre et Marie-Ève Filion, auxquelles se joignent deux étudiantes-athlètes issues du circuit collégial AAA, Dominique Balthazar et Valérie Gagnon.
Le premier tournoi de l’année aura lieu au Centre sportif de l’UQAM, les 4 et 5 novembre prochains. L’équipe de Denis Marchand participera auparavant à un tournoi préparatoire à l’Université Laval, le 2 octobre prochain.
Cross-country
«C’est une bonne chose d’évoluer au sein du RSEQ, mais nous visons aussi le réseau de Sport interuniversitaire canadien (SIC)», dit Daniel Méthot. Jusqu’à cette année, seuls le basketball et le soccer faisaient partie du SIC. La nouvelle équipe de cross-country se joint à ce groupe. «Le cross-country est une course sur un parcours qui ressemble à un terrain de golf, avec des montées et des descentes», explique François Pap, l’entraîneur chef de la nouvelle formation. Les hommes courent sur une distance de 6, 8 ou 10 kilomètres, selon la compétition, tandis que les femmes complètent des parcours de 4 ou 5 kilomètres.
L’équipe de cross-country des Citadins est composée d’une quinzaine d’hommes et d’une demi-douzaine de femmes. «Avis aux filles intéressées!», lance l’entraîneur, qui est également coordonnateur technique du demi-fond à la Fédération québécoise d’athlétisme.
Pour les entraînements, une entente a été conclue avec le parc Maisonneuve. «Avant les Jeux olympiques de 1976, le parc abritait un terrain de golf et les dénivellations en font un terrain idéal pour le cross-country», explique l’entraîneur.
La première compétition avait lieu le 17 septembre dernier, à l’Université McGill. Les suivantes auront lieu le 8, le 15 et le 29 octobre.
D’autres équipes en vue ?
Une équipe de natation pourrait voir le jour à l’UQAM dans un avenir rapproché. «C’est un sport très populaire et très compétitif sur le réseau SIC, note Daniel Méthot. Bien sûr, cela nécessiterait quelques ajustements à nos installations aquatiques, et probablement un partenariat, puisque notre piscine ne fait que 25 mètres, mais ce n’est pas irréaliste.»
Daniel Méthot a également reçu plusieurs demandes pour une équipe d’athlétisme (un autre sport SIC). «Nous n’avons pas de piste extérieure, mais peut-être que notre équipe de cross-country évoluera vers une représentation sur le circuit d’hiver intérieur en athlétisme», note-t-il.
Daniel Méthot ne ferme pas la porte à la création d’une équipe de hockey à l’UQAM. «Nous avons un bassin de joueurs dans nos ligues récréatives qui seraient prêts à embarquer dans l’aventure, mais notre principal défi serait de financer cette équipe – au bas mot, cela coûte un demi-million de dollars la première année – et d’établir un partenariat avec la Ville de Montréal pour obtenir du temps de glace dans un aréna.»
La priorité de Daniel Méthot demeure l’atteinte des objectifs académiques. «Nous fournissons aux étudiants l’occasion de vivre une belle expérience sportive, mais leur but principal doit être d’obtenir un diplôme de premier cycle, dit-il. S’ils poursuivent au deuxième, voire au troisième cycle, nous sommes heureux de les garder avec nous!»