Dans le cadre du colloque «Pour un Québec fier de ses relations avec les Premiers Peuples : politique et plan d’action pour contrer le racisme», qui a eu lieu à l’UQAM les 21 et 22 mars derniers, les organisateurs et participants ont adopté une déclaration demandant au gouvernement du Québec «d’entreprendre une démarche en vue de l’adoption d’une politique de lutte contre le racisme et la discrimination et un plan d’action spécifique aux Premières Nations». L’événement était organisé conjointement par la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté de l’UQAM (CRIEC), l’Observatoire international sur le racisme et les discriminations de l’UQAM, l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) de l’UQAM et la Commission canadienne pour l’UNESCO.
Cette politique et ce plan d’action devraient notamment considérer les dimensions suivantes :
– la situation particulière des femmes, des enfants et des jeunes;
– la discrimination systémique autant que la discrimination entre les citoyens et citoyennes, les dimensions liées aux droits déjà établis par les traités relatifs à l’exploitation et à l’utilisation du territoire et des ressources naturelles;
– les problèmes sociaux liés à l’éducation, à la santé, aux services sociaux, au logement et aux soins des aînés;
– l’histoire des Premières Nations.
Le colloque a rassemblé une centaine d’intervenants et de spécialistes provenant des domaines politique, social et juridique, ainsi que du secteur privé, afin de réfléchir aux approches et aux actions à développer pour contrer le racisme envers les autochtones au Québec.