Un accord cadre de collaboration a été signé le 1er juin dernier entre l’UQAM et le Cemagref, un organisme français de recherche spécialisé en sciences et technologies pour l’environnement. Cet accord vise à favoriser des collaborations entre des projets de recherche conjoints, à faciliter l’échange de professeurs et d’experts pour des missions d’enseignement et de formation, ainsi qu’à offrir des stages d’études et de perfectionnement pour les étudiants.
Les domaines d’intérêt commun entre l’UQAM et le Cemagref ont été identifiés comme étant les sciences de l’environnement, la gestion durable des ressources naturelles comme l’eau et les forêts, les adaptations aux changements globaux et la mise en œuvre de l’interdisciplinarité dans des projets de recherche-action.
Le protocole d’entente est ouvert aux professeurs chercheurs de toutes disciplines qui verront un intérêt à développer des projets de collaboration. Marc Lucotte, professeur à l’Institut des sciences de l’environnement et au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, est la personne contact à l’UQAM chargée de veiller à l’application du protocole.
Le Cemagref
Institut public, le Cemagref est réparti en neuf centres à travers la France et il s’articule autour de trois axes : eaux, écotechnologies et territoires. Il regroupe 1 600 personnes dont 550 chercheurs et ingénieurs permanents, 200 doctorants et 40 postdoctorants. La production scientifique des membres du Cemagref tourne autour de 400 publications par année dans des revues avec comité de lecture. Les axes d’excellence des recherches menées au Cemagref portent sur la qualité des eaux de surface, la biodiversité, les technologies vertes, le développement territorial et l’économie de l’environnement. Les recherches menées au Cemagref se distinguent par leurs dimensions multisectorielles, impliquant des industriels et des collectivités territoriales.