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Séjour en Amazonie brésilienne pour 19 étudiants de l’UQAM

7 octobre 2010 à 5 h 10

Mis à jour le 21 octobre 2010 à 19 h 10

Vertigo5Dans le cadre de la 8e édition du cours «Environnement et développement dans les zones frontières : le cas de l’Amazonie brésilienne», 19 étudiants de l’UQAM et 16 étudiants du Brésil ont participé à un périple qui les a conduit au coeur de la vallée de la rivière Tapajós, en passant par Belém et Santarém. Tout en rencontrant les populations locales et des dirigeants des différentes communautés visitées, les étudiants ont suivi des séminaires donnés par des spécialistes sur les différents enjeux sociaux, économiques et environnementaux de cette région du globe.

Le cours Uqamazone est une formation de cycle supérieur de l’Institut des sciences de l’environnement offerte dans le cadre du doctorat en sciences de l’environnement et à laquelle participent de nombreux étudiants de la maîtrise. Récurrent à tous les deux ans, ce cours multidisciplinaire appliqué se déroule en milieu naturel dans la région centrale de l’Amazonie brésilienne. Il permet de mieux comprendre les milieux biophysiques de cet environnement particulier et les enjeux sociaux qui y ont cours en relation avec le besoin d’y concilier la conservation et le développement.

Ce cours est également un moyen de partager avec un auditoire plus large la compréhension du milieu provenant des travaux de recherches menés à cet endroit par les enseignants responsables, Marc Lucotte (professeur titulaire) et Robert Davidson (professeur associé à l’ISE et chercheur au Biodôme de Montréal).

«Je reviens imprégnée de paysages majestueux, de rencontres touchantes, de saveurs et d’effluves inconnues, de découvertes surprenantes, d’envies d’évasion à la fois comblées et éveillées, mais surtout d’une nouvelle compréhension, d’une obligation d’agir pour protéger l’immense mais fragile richesse de la jungle amazonienne», a déclaré Marie Montpetit, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement.

«La disparition de la forêt amazonienne ne pourrait être résumée à une simple problématique de déboisement commercial, a pour sa part souligné Hélène St-Jacques, également étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement. Le déboisement à petite échelle est inhérent au mode de vie rural en Amazonie et dépend lui-même de facteurs liés à la pauvreté et à la survie, au désintérêt politique et au manque de ressources. Autant de raisons de ne pas ignorer les problématiques locales qui causent le déboisement.»