Près de 500 étudiants internationaux de l’UQAM se sont rassemblés à la salle polyvalente du Cœur des sciences, le 27 septembre dernier, à l’occasion d’un cocktail de bienvenue organisé par les Services à la vie étudiante- Division de l’accueil et du soutien des projets étudiants. Rappelons que l’UQAM compte environ 2 500 étudiants internationaux provenant de quelque 80 pays.
«Montréal n’est peut-être pas Paris ou Londres, mais c’est une ville universitaire et cosmopolite, à la vie culturelle intense. L’UQAM n’est pas la Sorbonne, mais c’est une université jeune et dynamique et l’une des plus cotées au monde», a souligné le recteur, Claude Corbo, avant de terminer son discours d’accueil en saluant les étudiants internationaux qui font rayonner le savoir du Québec à l’étranger.
Parmi les étudiants présents à la soirée, on retrouvait de nombreux Français (40 % des étudiants internationaux à l’UQAM), des Européens et plusieurs Africains, comme Célia Missigbeto, 30 ans, originaire du Bénin. «Je suis arrivée seule au Canada il y a cinq ans pour entreprendre une maîtrise en science politique. Je termine aujourd’hui la rédaction de mon mémoire et je compte par la suite travailler dans les ambassades. Je ne sais pas encore si je vais m’établir ici ou retourner au Bénin», a dit la jeune femme. Comme elle est non-voyante, Mme Missigbeto a dû apprendre à utiliser le logiciel de synthèse vocale JAWS pour réaliser ses travaux. «Je n’aurais jamais pu me rendre jusque là si je n’avais eu le soutien de Mme Hélène Durand, directrice intérimaire de la division accueil et soutien aux projets étudiants des Services à la vie étudiante.»
Pour Bilal Issa, 22 ans, originaire de l’Ile de la Réunion et rattaché à l’université Victor Segalen / Bordeaux 2, c’est grâce à Fred Strayer, ancien professeur à l’UQAM (maintenant professeur à Bordeaux 2), qu’il est venu étudier la psychologie au Québec, dans le cadre d’un programme d’échanges d’un an entre les deux universités. «Tout ce qu’il m’a enseigné, je le retrouve ici : la créativité, la passion du métier, la chaleur humaine… De plus, seule l’UQAM offre des cours dans le domaine qui m’intéresse, la psychologie humaniste», a expliqué le finissant au baccalauréat.
D’autres universitaires ont été attirés par le côté plus concret de la recherche qu’offre leur programme d’études à l’UQAM. «Outre le fait que j’ai facilement accès à une technologie de pointe, c’est pour moi l’occasion d’explorer le côté pratique de la sismographie», a raconté Yamine Belmouden, étudiant en première année au doctorat en géologie. Quant à Pierre-Félix Mésidor Junior, 23 ans, étudiant de deuxième année au baccalauréat en informatique et génie logiciel, il souhaite rebâtir dès que possible, avec l’aide de ses copains ingénieurs, le réseau informatique en Haïti, détruit par le récent séisme. «Pour moi, a-t-il dit, c’est un rêve de participer à la reconstruction de mon pays.»
Chapeauté par le Service des communications, en collaboration avec le Service des relations internationales, la soirée d’accueil s’est déroulée sous la présidence d’honneur du recteur, Claude Corbo.
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