Le Conseil national des cycles supérieurs de la Fédération étudiante universitaire du Québec (CNCS-FEUQ) et l’Association étudiante du secteur des sciences de l’UQAM (AESSUQAM) joignent leur voix à celles, nombreuses, qui décrient la décision du gouvernement Harper d’arrêter de financer la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère (FCSCA). «Alors que tous les pays s’accordent pour dire que les problèmes climatiques sont l’enjeu du XXIe siècle, le gouvernement Harper fait reculer l’expertise du Canada dans ce secteur névralgique», a commenté Olivier Beaulieu-Mathurin, président du CNCS-FEUQ.
En effet, même si la FCSCA s’est vue reconduire son mandat jusqu’en 2012, aucun nouvel argent n’a été débloqué pour que cette dernière puisse continuer à financer les recherches en cours et celles à venir. Étant donné que la FCSCA chapeaute le Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale (ESCER) de l’UQAM, cette décision des Conservateurs a des répercussions directes au Québec pour plusieurs étudiants et chercheurs québécois. «La perte de ce centre serait catastrophique pour la Faculté des sciences et la recherche en environnement. Avec les menaces qui planent sur les écosystèmes avec le réchauffement planétaire, il serait inconséquent d’arrêter le développement de la recherche sur des outils prévisionnels», a déclaré Alexis Laferrière, coordonnateur général de l’AESSUQAM.
Cette dernière décision s’ajoute à celle sur la rentabilité des recherches financées par les organismes subventionnaires fédéraux comme critère d’attribution des bourses de recherche. «Les nombreuses décisions afin de diriger la recherche fondamentale dans les secteurs proches des intérêts du Parti conservateur démontrent la méconnaissance flagrante de ce gouvernement en matière de recherche universitaire», a conclu M. Beaulieu-Mathurin.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiants universitaires du Québec. Elle est composée de 15 associations membres et forte de plus de 120 000 membres. Au sein de la Fédération, le CNCS-FEUQ représente plus de 30 000 étudiants des cycles supérieurs des universités du Québec.
L’AESSUQAM représente 3 350 étudiants de la Faculté des sciences de l’UQAM. Provenant en autres de l’Institut des sciences de l’environnement, ses membres sont reconnus pour leurs réalisations environnementales.