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La Clinique d’impôt de l’ESG UQAM a 25 ans

Par Pierre-Etienne Caza

22 mars 2010 à 0 h 03

Mis à jour le 17 avril 2015 à 15 h 04

En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts… mais vous pouvez obtenir de l’aide à l’ESG UQAM! Bien sûr, nous avons modifié légèrement la célèbre maxime de l’écrivain, physicien et diplomate américain Benjamin Franklin, et non, l’ESG UQAM ne possède pas le secret de la vie éternelle. En revanche, les étudiants en sciences comptables sont heureux de mettre leur savoir-faire à la disposition du grand public lors de la 25e édition de la Clinique d’impôt de l’ESG UQAM, qui aura lieu les samedi et dimanche 27 et 28 mars prochain, de 9 h à 17 h, au rez-de-chaussée du pavillon J.-A.-DeSève.

Cette activité, qui est en fait un cours-projet dans le cadre du baccalauréat en sciences comptables, vise à venir en aide aux familles à faible revenu, aux mères monoparentales, aux personnes sans-abri, aux gens de l’âge d’or, ainsi qu’aux immigrants nouvellement arrivés au pays.

Ce sont les 25 étudiants inscrits au cours de la professeure Lyne Latulippe, du Département des sciences comptables, qui organisent l’événement : logistique, formation, publicité, financement (les ordres comptables, les cabinets comptables, les associations étudiantes et le fournisseur du logiciel figurent parmi les commanditaires) et recrutement d’une soixantaine de bénévoles. Ils sont donc environ 80 étudiants en sciences comptables à œuvrer bénévolement lors de ce week-end d’impôt.

Des clients satisfaits

Il y a eu bien des changements technologiques depuis la première clinique d’impôt, en 1985. «À l’époque, tout était fait à la mitaine, tandis qu’aujourd’hui, les étudiants sont équipés de logiciels qui facilitent leur travail», explique Lyne Latulippe, responsable de l’activité pour une troisième année consécutive. L’an dernier, l’équipe a produit 600 déclarations.

Les gens qui se présentent au pavillon DS sont accueillis par les bénévoles qui s’assurent de leur éligibilité. «Nous offrons nos services aux gens qui ne font pas plus de 20 000 $ par année et qui ne sont pas travailleurs autonomes», résume Éliane Araj, étudiante de troisième année impliquée dans l’organisation de l’événement. Les clients rencontrent ensuite un étudiant dans le laboratoire informatique, avec leurs relevés fiscaux. «Pour les clients, c’est un soulagement que de s’épargner cette corvée, souligne Lyne Latulippe. La très grande majorité d’entre eux ne doivent pas d’impôts, et en plus ils ont droit à des crédits comme ceux de la TPS et de la TVQ.»

La professeure Latulippe se rappelle d’une dame enchantée par son expérience, qui avait envoyé des baisers à toute l’équipe jusqu’à sa sortie du pavillon de l’UQAM. «Les commentaires reçus l’an dernier soulignent le professionnalisme de nos bénévoles, ajoute Éliane Araj. Une dame de 61 ans nous a mentionné qu’elle profite des services de la clinique depuis 15 ans!» Les étudiants de l’UQAM sont aussi nombreux à se prévaloir de l’aide de leurs collègues des sciences comptables afin de compléter leurs déclarations d’impôts.

La clinique d’impôt de l’ESG UQAM bénéficie de la collaboration et du soutien de Revenu Canada et de Revenu Québec.

SUR LE WEB
http://cliniqueimpot2010.webs.com/