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La professeure Luce Des Aulniers lance son ouvrage La fascination – Nouveau désir d’éternité

8 octobre 2009 à 13 h 10

Mis à jour le 6 octobre 2010 à 13 h 10

Luce Des Aulniers, anthropologue et professeure au Département de communication sociale et publique, a lancé le 6 octobre dernier son ouvrage La fascination – Nouveau désir d’éternité, publié aux Presses de l’Université du Québec (PUQ), dans la collection Santé et société. L’événement s’est déroulé sous la présidence du recteur, Claude Corbo, en présence de Jean P. Boucher, directeur de l’Institut Santé et société de l’UQAM, et de Céline Fournier, directrice générale des Presses de l’Université du Québec.

C’est par le biais inusité de la fascination que cet essai socio-anthropologique envisage les rapports contemporains entre la vie et la mort. Traversant nos paysages quotidiens, l’idée que nous nous faisons de la mort imprègne nos manières de vivre et notre rapport au temps, souligne Luce Des Aulniers. La fascination y participerait, comme manière de ressentir le présent, d’habiter l’espace du corps et des identités, d’investir la mémoire et la culture, bref, comme un désir de suspendre le temps, d’accomplir secrètement notre fantasme d’éternité.

Cette étude s’adresse à tous ceux qui veulent dépasser les injonctions et les lamentations obligées entourant le fait de notre finitude. En reliant le thème de la fascination à celui de nos rapports à la vie et à la mort, l’auteure nous amène à débusquer la nocivité des formes subtiles de déni et à reconsidérer ce qui contribue aussi à faire de nous des humains un peu plus lucides sur leur sort et sur celui de la planète.

Luce Des Aulniers, rappelons-le, a fondé, en 1980, le premier programme interdisciplinaire sur la mort et le deuil. Elle est l’auteure de nombreuses publications, directrice de recherche et membre de l’Institut Santé et société. Plusieurs groupes communautaires ou professionnels, ainsi que les médias, se réfèrent régulièrement à ses analyses.