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Ouverture de l’École d’été en droit national, régional et international de la consommation, en présence de la ministre de la Justice, Kathleen Weil

29 juin 2009 à 15 h 06

Mis à jour le 6 octobre 2010 à 15 h 10

La ministre de la Justice du Québec, Kathleen Weil, ainsi que le président de l’Office de la protection du consommateur, Louis Borgeat, étaient présents ce matin à l’UQAM lors de l’ouverture de l’École d’été en droit national, régional et international de la consommation, qui se déroule jusqu’au 4 juillet prochain. C’est le professeur Thierry Bourgoignie, du Département des sciences juridiques, qui a lancé l’idée de cette école d’été, durant laquelle une centaine de participants, étudiants et praticiens de divers milieux, du Québec et de l’étranger, profiteront de l’expertise de spécialistes internationaux.

«L’initiative est une première au Québec, mais aussi dans les Amériques, a déclaré Thierry Bourgoignie lors d’une entrevue pour le journal L’UQAM, en mai dernier. Elle confirme le rôle de pionnier qu’a eu le Québec dans ce domaine du droit depuis l’adoption, en 1978, de la Loi sur la protection du consommateur.»

La direction scientifique de cette école d’été a été confiée au professeur Bourgoignie, ainsi qu’à la chargée de cours Françoise Maniet et à Jorge Tomillo Urbina, professeur, vice-recteur, et président de la Chaire euro-américaine sur la protection juridique du consommateur, rattachée à l’Université de Cantabria, en Espagne.

Le fait que pareille école d’été se déroule à l’UQAM n’est pas le fruit du hasard, selon le doyen de la Faculté de science politique et de droit, René Côté. «L’histoire du Département des sciences juridiques et celle du droit de la consommation se superposent et se croisent, a-t-il expliqué ce matin. Dès l’ouverture du baccalauréat en sciences juridiques en 1974, l’enseignement du droit des obligations et du droit des contrats soulignait à grands traits le caractère fictif des principes de liberté contractuelle et de l’égalité des parties lors de la conclusion de contrats de consommation que l’on retrouvaient alors dans le Code civil du Bas-Canada. D’ailleurs, dès l’adoption de la Loi sur la protection du consommateur, nous avons programmé, année après année, un cours de Droit de la consommation.»

Les recherches sur des thématiques liées de près et de loin au droit de la consommation ont été nombreuses à l’UQAM, a poursuivi le doyen. «L’arrivée du professeur Thierry Bourgoignie, en 2003, a donné une toute nouvelle dimension à la recherche en droit de la consommation en adoptant une approche de droit international et de droit comparé.»

Soulignons enfin la création, en 2004, du Groupe de recherche en droit international et comparé de la consommation (GREDICC), qui organise la présente école d’été en collaboration avec la Chaire euro-américaine sur la protection juridique du consommateur.