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Les diplômés Marius Arsenault, Samuel Pierre et Michèle Viau-Chagnon promus au grade de Chevalier de l’Ordre national du Québec

19 juin 2009 à 15 h 06

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 35

Les diplômés Marius Arsenault (B. Sc. biologie, 1997, M. Sc. sciences de la Terre, 1979), Samuel Pierre (B. Sc. Mathématiques, 1984, M. Sc. Mathématiques, 1985) et Michèle Viau-Chagnon (Certificat de deuxième cycle, thanatologie, 1986) ont été admis au grade de Chevalier, l’un des trois grades de l’Ordre national du Québec, la plus prestigieuse des distinctions de l’État québécois.

Marius Arsenault, paléontologue gaspésien, a consacré une bonne partie de sa vie à valoriser le site fossilifère du parc de Miguasha. Il a su mener à bien l’inscription de ce site sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En 1977, l’endroit ne comportait qu’un petit musée mal loti et un modeste laboratoire désert. Aujourd’hui, grâce à la détermination de Marius Arsenault, on y trouve un musée d’histoire naturelle pourvu de structures d’accueil touristique et d’installations destinées à la recherche scientifique. Les travaux qu’a menés le paléontologue à Miguasha auront permis de découvrir un nouveau tissu squelettique chez les vertébrés et de résoudre l’énigme de l’origine des lamproies, vertébrés aquatiques ayant l’apparence d’une anguille.

D’origine haïtienne, Samuel Pierre est un éminent spécialiste des réseaux de communication câblés et sans fil, de l’informatique mobile ainsi que du téléapprentissage. Professeur au Département de génie informatique et génie logiciel de l’École polytechnique de Montréal, Samuel Pierre est également très engagé socialement. Il a été président et cofondateur de la Fondation canado-haïtienne pour la promotion de l’excellence en éducation, président du Comité consultatif sur les relations interculturelles de la ville de Montréal et président-cofondateur de l’Association des ingénieurs et scientifiques haïtiano-canadiens (AIHC) qui, depuis 1999, s’occupe bénévolement d’un réseau communautaire de ressources informatiques. C’est sous sa responsabilité qu’a été réalisé l’ouvrage Ces Québécois venus d’Haïti – Contribution de la communauté haïtienne à l’édification du Québec moderne (Presses internationales Polytechnique, 2007).

Michèle Viau-Chagnon a fondé, en 1999, et dirigé Le Phare, Enfants et Familles, organisme qui offre gratuitement répit et soutien aux parents d’un enfant atteint d’une maladie dégénérative terminale. Des bénévoles, dûment formés, y sont jumelés à des familles et se déplacent pour des visites à domicile. Consciente que ces répits sont insuffisants, elle partage alors, avec Nicole Marcil-Gratton, son rêve de construire la première maison de soins palliatifs pédiatriques au Québec. C’est ainsi qu’est née la Maison André-Gratton qui a ouvert ses portes en juin 2007, à Montréal, et qui peut accueillir 12 enfants par jour et quelque 250 petits Québécois chaque année. Grâce à ce service, des hommes et des femmes peuvent maintenant mieux conjuguer leur rôle de parents avec celui de «soignants». Michèle Viau-Chagnon a aussi remporté en avril dernier le prix Reconnaissance du Réseau des soins palliatifs.