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Le Défi papier

Par Pierre-Etienne Caza

4 mai 2009 à 0 h 05

Mis à jour le 17 avril 2015 à 15 h 04

L’arbre ou la feuille? Tel est le slogan du Défi papier, qui se mettra en branle ce mois-ci à l’UQAM. «Il s’agit d’un plan de réduction à la source, qui cible exclusivement le papier de reprographie, explique Cynthia Philippe, conseillère au développement durable. L’objectif est de réduire l’utilisation de papier de 20 % sur trois ans : 10 % la première année, puis 5 % les années subséquentes.»

Le Défi papier a été adopté par le Conseil d’administration de l’UQAM. «Il s’agit d’un projet mobilisateur pour notre institution», affirme Alain Gingras, directeur du Service de la prévention et de la sécurité, dont relève dorénavant la conseillère au développement durable.

Les efforts de réduction de papier seront mesurés dans chacun des vice-rectorats d’une façon originale. «Nous distribuerons une image du clocher de l’UQAM sur laquelle sera indiquée la hauteur de papier présentement utilisée par chaque vice-rectorat, poursuit M. Gingras. Chaque unité pourra faire sa part pour réduire la consommation de son vice-rectorat.» En 2007-2008, la communauté universitaire a utilisé en papier 38,39 fois la hauteur du clocher (80,8 m ou 265 pieds) – soit 30 517 192 feuilles de papier!

«Nous observons certaines tendances à la baisse depuis 2006», note toutefois Cynthia Philippe, qui effectue le suivi des achats de papier en collaboration avec Repro-UQAM, le Bureauphile et la COOP-UQAM. De petits gestes peuvent faire une différence, ajoute-t-elle, comme l’échange de documents par courriel plutôt que par copies imprimées, ou l’impression recto-verso.

«Le Défi papier s’inscrit dans nos objectifs de développement durable, qui visent à réduire le nombre d’impressions et à utiliser des appareils comportant de meilleures fonctionnalités», souligne à ce propos Geneviève Gagné, directrice du Service de la reprographie.

Ce dernier, qui gère près de 300 photocopieurs sur le campus, a remplacé au cours des dernières années 17 photocopieurs situés dans les bibliothèques de l’UQAM et dans les zones de libre-service par des appareils possédant la fonctionnalité recto-verso. «Nous encourageons également l’usage de papier 100 % recyclé», note Geneviève Gagné.

Son service a amorcé récemment une étude sur l’utilisation des imprimantes et des photocopieurs à l’UQAM. «Cette étude, dont nous obtiendrons les résultats au début de l’été, est menée auprès d’un échantillon représentatif de services et d’unités académiques, explique Geneviève Gagné. Cet état des lieux nous permettra par la suite d’élaborer un projet pour procéder au remplacement des appareils selon les besoins réels des utilisateurs.»

Toutes les unités intéressées à obtenir de l’aide afin de réfléchir aux façons de réduire leur consommation de papier peuvent joindre Cynthia Philippe ou consulter le site www.environnement.uqam.ca.