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Le laboratoire du professeur Sami Haddad se distingue lors du Congrès annuel de la Society of Toxicology, à Baltimore

1 mai 2009 à 13 h 05

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 35

Le laboratoire de modélisation et d’interactions en toxicologie du professeur Sami Haddad, du Département des sciences biologiques, a obtenu quatre prix lors du Congrès annuel de la Society of Toxicology, qui avait lieu à Baltimore du 15 au 19 mars dernier.

Le professeur Haddad et le doctorant Marc-André Verner y étaient pour présenter les résumés de leurs recherches, lesquelles portent, entre autres, sur les interactions entre les médicaments et différents contaminants présents dans l’environnement.

Le résumé intitulé «Pharmacokinetic Interactions Between Bisphenol A and Naproxen in Humans», que les deux chercheurs ont cosigné en compagnie d’Éric Blanchette, stagiaire au laboratoire à l’été 2008, ainsi qu’Isabelle Rheault, technicienne de la plateforme analytique des molécules organiques, leur a valu le Best Abstract Award by Mixtures Specialty Section.

Deux autres résumés cosignés par Sami Haddad se sont classés respectivement troisième et quatrième dans le top 10 des Outstanding Abstract Award by Mixtures Specialty Section. Une étudiante à la maîtrise en biologie sous la direction du professeur Haddad, Imane Nechad, était l’auteure principale du premier, intitulé «In Vitro Characterization of Metabolic Interactions between N-Hexane, Toluene, Cyclohexane and Isooctane».

Le second, intitulé «PBPK Modeling of Alkylbenzene Mixtures in Neonates : Evaluation of the Relative Contribution of Inhalation and Lactational Transfer to the Internal Dose», portait sur l’évaluation, à l’aide d’un modèle mathématique, du niveau d’exposition d’un nourrisson à un mélange de trois composés organiques volatiles par le biais du lait maternel, après que la mère eût été exposée par inhalation en milieu de travail.

Le doctorant Marc-André Verner a également obtenu le prix de la meilleure présentation étudiante en Biological modeling pour son résumé intitulé «A PBPK Model to Predict Infant Internal Exposure to Persistent Organic Chemicals and Assess Critical Periods of Susceptibility».

«Nous avons développé et validé un modèle mathématique générique permettant de prédire les concentrations sanguines de polluants organiques persistants (POP) – par exemple les BPC et les pesticides comme le DDT –  chez un nourrisson à partir de ses données anthropomorphiques, de la durée de l’allaitement et des concentrations sanguines chez la mère lors de la naissance, explique Sami Haddad. Ce modèle sera utilisé dans des études épidémiologiques afin de mieux évaluer la relation entre l’exposition aux POP et les effets sur le développement neuromoteur et le comportement des enfants.»