Dans un an environ, l’École des sciences de la gestion accueillera des évaluateurs de l’European Foundation for Management Development qui passeront au peigne fin les principaux indicateurs de sa performance : qualité de l’enseignement et de la recherche, rayonnement international, taux de placement des diplômés. Cet organisme décerne le prestigieux European Quality Improvement System (EQUIS), un label de qualité distinguant les meilleures écoles de gestion à vocation internationale de la planète. Il regroupe 650 membres du milieu de l’éducation, des affaires, des services publics et de la consultation, en provenance de 75 pays. En 2008, l’ESG obtenait pour la troisième fois l’accréditation EQUIS, se classant au Top 100 mondial et au Top 7 canadien des meilleures écoles de gestion.
«Obtenir un renouvellement de l’accréditation EQUIS pour une durée de cinq ans représente un enjeu fondamental, dit la doyenne de l’ESG, Ginette Legault. Nous pourrions ainsi demeurer dans le cercle très restreint des meilleures écoles de gestion du monde.»
Parmi les 12 000 écoles de gestion existantes, 120 seulement ont l’accréditation EQUIS, poursuit le vice-doyen aux études, Benoît Bazoge. «De plus en plus d’étudiants, au Québec ou à l’étranger, tiennent compte du label EQUIS pour choisir l’institution où ils étudieront, observe-t-il. En outre, il est plus facile de devenir les partenaires des meilleures écoles de gestion quand on est accrédité.»
Accroître la mobilité internationale
Augmenter les partenariats et les échanges d’étudiants au niveau international est l’une des conditions du renouvellement de l’accréditation EQUIS. Au cours des derniers mois, l’ESG a établi de nouveaux partenariats avec notamment les universités de Tunis, de Strasbourg et de Mannheim. «Les étudiants étrangers – plus de 1 000 à l’ESG chaque année – pourraient être plus nombreux si nous offrions davantage de cours en anglais, soutient Benoît Bazoge. Même nos étudiants qui vont en France sont surpris de découvrir que les cours de troisième année dans la plupart des programmes de premier cycle en gestion sont donnés entièrement en anglais.»
Selon un sondage réalisé par l’École, 55 % des étudiants du baccalauréat se disent intéressés par des études dans un autre pays. Le nombre d’étudiants à l’étranger a doublé depuis un an, affirme Ginette Legault, mais il faut encore accroître la mobilité internationale. «Nous savons que nos étudiants sont confrontés à des contraintes financières et familiales et que ceux occupant un emploi dans le domaine de la gestion craignent de le perdre s’ils vont étudier à l’étranger. Nous allons mettre sur pied une équipe pour encadrer et soutenir les étudiants, notamment pour la recherche de logements et d’emplois.»
Cote Outstanding en recherche
L’ESG offre aux trois cycles une cinquantaine de programmes d’études reconnus pour être axés sur la pratique et les besoins du marché du travail. Dernièrement, elle a créé un MBA sciences et génie destiné à des jeunes ayant une formation scientifique et trois programmes courts de deuxième cycle en responsabilité sociale des organisations, en vérification interne et en comptabilité.
L’École entend mettre l’accent sur la formation bimodale et le transfert des connaissances, souligne la doyenne. «Nos étudiants veulent davantage de cours offerts sur le campus et à distance, comme c’est le cas avec le certificat en tourisme. Nous voulons aussi intensifier la formation sur mesure grâce à notre Centre de perfectionnement et à notre Salle des marchés, dont le développement constitue une priorité.»
Au chapitre de la recherche, EQUIS a accordé en 2008 la cote outstanding à l’ESG. Au Canada, les chercheurs de l’École occupent le premier rang dans la production d’articles scientifiques cosignés, le troisième pour les publications scientifiques en économie et le quatrième pour les publications scientifiques dans le domaine des affaires. En 2007-2008, ils ont obtenu plus de 7 millions $ en fonds de recherche. «Le défi consiste à mieux faire connaître leurs travaux», observe le vice-doyen à la recherche, Guy Cucumel. Quant aux chaires de recherche, dont le nombre s’est accru depuis 2000, «elles sont dans une phase de stabilisation et devront bientôt renouveler leurs demandes de financement dans un contexte de forte concurrence interuniversitaire.»
Liens avec le milieu
L’ESG accorde également beaucoup d’importance aux liens avec ses diplômés et le milieu socioéconomique. C’est pourquoi elle a créé récemment le Cercle des leaders qui regroupe des décideurs de haut niveau du monde des affaires et des personnes influentes de la société civile, tous diplômés de l’École. «Nous souhaitons qu’ils participent à des séminaires et à des conférences, qu’ils rencontrent nos étudiants dans les salles de cours et qu’ils jouent un rôle de mentor auprès des jeunes qui ont des projets d’entreprenariat, lance Ginette Legault. Ce sont des ambassadeurs qui peuvent servir de modèles aux étudiants de l’ESG, les leaders de demain.»
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L’École des sciences de la gestion, c’est…
- Quelque 13 000 étudiants;
- Plus de 60 000 diplômés;
- 225 professeurs;
- 400 chargés de cours;
- 75 employés de soutien;
- 8 départements;
- 13 chaires de recherche-innovation, 3 chaires de recherche du Canada, 2 centres de recherche interuniversitaires, un réseau de veille en tourisme et plusieurs groupes de recherche actifs dans toutes les disciplines de la gestion;
- Des fonds de recherche de plus de 30 millions $ au cours des cinq dernières années;
- Une cinquantaine de programmes d’études aux trois cycles;
- Un Réseau ESG UQAM pour offrir un lieu d’échanges et de contacts aux diplômés, aux étudiants et aux leaders du milieu des affaires;
- Un Centre de perfectionnement qui participe à la diffusion des savoirs auprès du milieu socio-économique;
- Un Centre d’entrepreneuriat pour aider les entrepreneurs; étudiants et diplômés récents à concrétiser leurs projets d’affaires;
- Un Centre de gestion de carrière pour faciliter l’insertion des étudiants et des diplômés sur le marché du travail;
- Une Salle des marchés disponible pour de la formation créditée et continue.