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Désignation du Jardin Réjean-Fortin au pavillon des Sciences biologiques

2 octobre 2009 à 13 h 10

Mis à jour le 6 octobre 2010 à 13 h 10

Une centaine de personnes ont assisté hier à la cérémonie de désignation du jardin situé au pavillon des Sciences biologiques, qui portera désormais le nom de Jardin Réjean-Fortin, en hommage à celui qui fut professeur à l’UQAM de 1973 à 2001.

Réjean Fortin, qui avait pris sa retraite de l’UQAM le 1er septembre 2001, est décédé quelques jours plus tard, le 28 septembre 2001. La plaque qui a été dévoilée hier, située à l’entrée du jardin, souligne l’engagement remarquable de M. Fortin auprès de ses étudiants.

La famille de Réjean Fortin était présente pour l’occasion. Yves Mauffette, ancien doyen de la Faculté des sciences, nouvellement nommé vice-recteur à la Recherche et à la création, a pris la parole, de même que les professeurs Luc-Alain Giraldeau, directeur du Département des sciences biologiques, Dolores Planas et Mario Morin, vice-doyen à la recherche et doyen par intérim de la Faculté.  La veuve de Réjean Fortin,  Françoise, de même que son frère, Guy, ont aussi tenu à s’adresser aux personnes présentes.

Réjean Fortin
Réjean Fortin fut directeur du Département des sciences biologiques  de 1977 à 1979. Il a participé à la création et au développement du doctorat en sciences de l’environnement, dont il a été le premier directeur, et fut également très impliqué dans le développement du baccalauréat en biologie en apprentissage par problèmes, coordonnant notamment  l’unité de diversité animale jusqu’à sa retraite.

Au niveau international, il a piloté le développement d’un nouveau programme de biologie appliquée à l’environnement à l’Université de l’Azuay (Équateur), un projet financé par l’ACDI, auquel ont participé plusieurs professeurs du Département des sciences biologiques.

Dès les années 1970, Réjean Fortin a effectué plusieurs recherches en lien avec la gestion et la conservation des ressources aquatiques. À la fin des années 1980, avant même qu’apparaissent les conventions internationales sur la biodiversité, il s’est intéressé à la biologie marine et à la survie d’espèces de poissons menacées, au Québec et au Canada. Il a été l’un des premiers à sonner l’alarme concernant le déclin de la population de la perchaude du lac Saint-Pierre et est intervenu comme médiateur entre les représentants du gouvernement et les pêcheurs commerciaux pour la gestion du stock de perchaudes de ce vaste lac fluvial. Ses études sur l’écologie et la dynamique des populations de l’Esturgeon jaune du fleuve Saint-Laurent sont encore d’actualité, alors que cette espèce est maintenant considérée comme menacée dans plusieurs portions du territoire canadien.