Voir plus
Voir moins

BAnQ et l’UQAM signent une entente de partenariat et lancent une série de grandes conférences sur la Révolution tranquille

11 décembre 2009 à 17 h 12

Mis à jour le 5 octobre 2010 à 17 h 10

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et l’Université du Québec à Montréal ont conclu hier une entente de partenariat qui confère un cadre formel aux futurs projets de collaboration entre les deux institutions. Cette entente a été signée à la Grande Bibliothèque par M. Guy Berthiaume, président-directeur général de BAnQ, et par M. Claude Corbo, recteur de l’UQAM.

Cette entente se traduira entre autres par la réalisation de projets de recherche et de diffusion, par la mise sur pied de projets à caractère bibliothéconomique ou archivistique et par l’organisation conjointe de colloques, d’expositions, de visites commentées et de conférences.

«L’une des missions de l’UQAM est d’apporter un éclairage sur la société au moyen des recherches des professeurs, a déclaré le recteur Claude Corbo. Grâce à ce partenariat et aux diverses activités de rayonnement qui en découleront, nous pourrons transmettre ces connaissances auprès d’une communauté élargie. Nous remplirons ainsi nos missions d’accessibilité et de démocratisation du savoir.»

«Le partenariat est naturel entre nos deux institutions, qui sont complémentaires et toutes deux situées au cœur du Quartier latin. Je suis particulièrement heureux de cette entente qui reconnaît que les bibliothèques et les centres d’archives sont de véritables piliers de la société du savoir, au même titre que les établissements d’enseignement supérieur», a indiqué M. Berthiaume.

La Révolution tranquille – 50 ans d’héritages : série de grandes conférences

Cette entente se concrétisera dès cet hiver par la présentation d’une série de grandes conférences intitulée La Révolution tranquille – 50 ans d’héritages. Les conférenciers invités tenteront de cerner l’ampleur des transformations réalisées pendant la Révolution tranquille. Ces conférences, qui débuteront en février prochain et seront éventuellement diffusées sur les ondes du Canal Savoir, sont les suivantes :

Première partie : origines et réalisations de la Révolution tranquille

  • 9 février 2010
    Origines idéologiques et intellectuelles de la Révolution tranquille
    Conférencier : Yvan Lamonde, historien des idées et professeur d’histoire littéraire et culturelle comparée du Québec à l’Université McGill
  • 9 mars 2010
    La «Grande Noirceur», mère de la Révolution tranquille?
    Conférencière : Lucia Ferretti, spécialiste en histoire socioreligieuse et professeure d’histoire à l’Université du Québec à Trois-Rivières
  • 13 avril 2010
    Les grands chantiers de la Révolution tranquille – Éducation, culture et santé
    Conférencier : Gilles Paquet, professeur émérite à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa
  • 11 mai 2010
    Les grands chantiers de la Révolution tranquille – Économie, «modèle québécois» et interventionnisme de l’État
    Conférencier : Pierre Fortin, professeur au Département des sciences économiques de l’Université du Québec à Montréal

Deuxième partie : autour de la Révolution tranquille

  • 14 septembre 2010
    La Révolution tranquille au-delà de l’action de l’État – Les mutations majeures dans la société québécoise
    Conférencier : Alain Dubuc, économiste, journaliste, chroniqueur et éditorialiste au quotidien La Presse
  • 12 octobre 2010
    La Révolution tranquille et l’évolution de la culture québécoise
    Conférencier : Jacques Beauchemin, professeur titulaire au Département de sociologie de l’UQAM et directeur de recherche à la Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie
  • 9 novembre 2010
    La Révolution tranquille et la persistance de l’enjeu constitutionnel
    Conférencier : Marc Laurendeau, journaliste et chroniqueur à Radio-Canada
  • 7 décembre 2010
    La Révolution tranquille : un héritage épuisé et paralysant?
    Monique Jérôme-Forget, conseillère spéciale chez Osler, Hoskin & Harcourt et ex-ministre des Finances du Québec (2007-2009), et Luc Godbout, professeur à la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke