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Premier don planifié d’une boursière de la Fondation

Par Pierre-Etienne Caza

21 janvier 2008 à 0 h 01

Mis à jour le 17 avril 2015 à 16 h 04

Conseillère en développement durable à l’UQAM, Cynthia Philippe est devenue en novembre dernier la première boursière de la Fondation de l’UQAM à faire un don planifié. «J’ai toujours voulu remettre le montant de 3 000 $ qui m’avait été donné en bourse à l’époque, explique Mme Philippe. On m’a donné les ailes pour m’envoler, je devais le remettre d’une façon ou d’une autre.» Elle a tenu parole et a décidé de léguer une police d’assurance-vie de 130 000 $ à la Fondation de l’UQAM.

Cynthia Philippe est diplômée de l’UQAM, et quatre fois plutôt qu’une! Elle a complété son baccalauréat en biologie (1998), sa maîtrise en sciences de l’environnement (2002), et deux programmes courts de deuxième cycle, l’un en pédagogie de l’enseignement supérieur (2003) et l’autre en éducation relative à l’environnement (2005).

C’est dans le cadre de sa maîtrise que Cynthia Philippe a obtenu une bourse SNC-Lavalin, octroyée par la Fondation de l’UQAM. Le sujet de son mémoire était l’ozonation de l’eau en Haïti. «Cette bourse m’a permis d’aller là-bas durant trois mois pour effectuer des analyses d’eau», précise-t-elle. Reconnaissante, elle donnait chaque année un montant à la Fondation de l’UQAM, mais souhaitait faire plus, sans connaître toutes les avenues qui s’offraient à elle. «J’ai été surprise de constater que c’était aussi facile de donner autant… sans s’étrangler financièrement», affirme-t-elle à propos de son don planifié.

À la mémoire de ses deux grands-mères

«Je ne voulais surtout pas que le fonds créé s’appelle le Fonds Cynthia Philippe», s’exclame la principale intéressée. Après discussion avec ses parents et quelques membres de sa famille, elle a décidé de créer le Fonds Mariana Germina-Mérillia Clairvil, en hommage à ses deux grands-mères. «Ce sont deux femmes qui se sont dévouées pour leurs enfants, l’une en a eu sept et l’autre 13, et qui valorisaient énormément l’éducation», précise-t-elle.

La plus grande partie du Fonds, soit 100 000 $, sera attribuée en bourses d’études pour des étudiants de cycles supérieurs de l’Institut des sciences de l’environnement, et les 30 000 $ restants seront dirigés vers le futur Fonds vert en environnement de l’UQAM, qui devrait voir le jour prochainement et qui servira pour la réalisation d’actions environnementales à l’UQAM. «Je crois en ce que je fais, je prends plaisir à travailler dans une perspective de développement durable et j’espère que mon don planifié permettra à mes successeurs d’entreprendre de beaux projets, poursuit Cynthia Philippe. Si le Fonds vert n’existe plus à mon décès, j’ai choisi de donner aux étudiants des bourses à la mobilité internationale.»