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Les étudiants de sciences humaines votent pour la reconduction de la grève

18 février 2008 à 5 h 02

Mis à jour le 18 octobre 2010 à 14 h 10

L’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH) a reconduit aujourd’hui la «grève générale illimitée» en lien entre autres avec le dégel des droits de scolarité décrété par le gouvernement du Québec et le plan de redressement de l’UQAM qui doit être déposé prochainement.

58 % des étudiants ont voté en faveur d’une reconduction de la grève jusqu’au 3 mars, date de la prochaine assemblée générale.

Voici la proposition qui a été adoptée :

Considérant le dépôt probable du nouveau plan de redressement de l’UQAM ce mardi;

Considérant que celui-ci contiendra sans aucun doute une multitude de mesures rétrogrades quant à la qualité et l’accessibilité de notre université ;

Considérant que les effets couplés de la reconduction de la grève par l’AFESH-UQAM et de l’annonce publique des mesures du plan de redressement pourrait créer de nouvelles conditions favorables à la reprise d’un vote de grève générale illimitée dans diverses association modulaires et facultaires à l’UQAM;

Considérant que l’élargissement de notre mouvement de grève demeure une condition garante de notre capacité à nous faire entendre auprès de l’administration et du gouvernement;

Que l’AFESH-UQAM reconduise la grève générale illimitée et que la prochaine assemblée générale de reconduction soit le lundi 3 mars à 12h30.

Qu’à défaut de l’entrée en grève générale illimitée d’au moins deux associations étudiantes à l’UQAM d’ici le lundi 3 mars, que la grève ne puisse être reconduite lors de notre prochaine assemblée générale. Advenant ce scénario, que cette assemblée serve à la mise sur pied d’un nouveau plan d’action face à la lutte à l’UQAM.

Nombre de membres à l’AFESH : 4 688 étudiants

Participation au vote : 692 étudiants (14,7 %)

Pour : 403 (58 %)

Contre : 245 (35,4 %)  

Abstention : 44 (6,35 %)

Rappelons que l’Association facultaire étudiante de science politique et de droit (AFESPED), l’Association facultaire étudiante des lettres, langues et communications (AFELLC) et l’Association facultaire des étudiants et étudiantes en arts (AFEA) se sont opposées à la grève comme moyen de pression.